
En première instance, Pascaline Guilgori se trouvait sur le banc des accusés au même titre que Cédric Babas
Ce vendredi, c'est Pascaline Guilgori, la mère de l'enfant, qui est entendue à la barre en qualité de témoin. Pour rappel, elle avait été acquittée lors du premier procès. Jeans noir et baskets, la mère de famille est décrite par le président de l’audience comme "une mère pas idéale". Elle est très émue à la barre du prétoire. Elle affirme : "J’ai pas dit la vérité parce que j’étais sous la menace de Babas".
D’entrée, elle explique qu’elle a toujours été sous la menace de Babas, raison pour laquelle elle n’aurait pas dit la vérité en garde à vue. C’est seulement au cours de quatrième audition que la mère de famille soupçonnée au même titre que son compagnon d’avoir frappé et provoqué la mort de son enfant qu’elle avait affirmé qu’au moment de son retour dans le domicile (elle venait de s’absenter pour aller discuter avec un voisin) Cédric Babas sortait de la chambre d’Elianna.
"J’ai vu que ma fille était en travers du lit. Elle râlait son petit cœur. Ce n'était pas normal", raconte Pascaline Guilgori. Elle a par ailleurs démenti avoir elle-même procédé à la mise à la sieste de la petite victime qui avait pour habitude d’aller au lit toute seule. Un élément important puisque Cédric Babas prétend que c’est sa compagne qui avait couché l’enfant et aurait à ce moment là donné le coup mortel.
Le président Carrue précise alors les éléments rendus par l’expert médico-légal qui affirme que cette hypothèse n’est pas crédible. Elianna n’aurait jamais pu s’endormir après avoir reçu un si violent coup au bas de son dos. Le visage baigné de larmes, elle entend les magistrats lui rappeler à quel point elle a pris des risques en s’entourant des mauvaises personnes, de l’alcool et du zamal. "Vous n’êtes pas coupable de la mort d’Elianna mais de l’avoir élevée dans cette ambiance", fustige Me Guillaume Motos, avocat de la grand-mère paternelle de la défunte.
On se souvient que dix jours avant la tragédie les services sociaux avaient décidé de placer les deux derniers enfants de Pascaline Guilgori, notamment à cause de la présence de Cédric Babas au domicile. Le matin-même, l’éducatrice en charge de la famille était venue lui annoncer la nouvelle. Vers 13 heures, elle avait quitté le domicile de Saint-André alors qu’Elianna se portait bien. Les violences ayant provoqué la mort avaient donc été commises après son départ. Les nombreuses questions posées à Pascaline Guilgori, acquittée en premier instance, par l’avocat de l’accusé ont tenté de démontrer sa culpabilité dans la mort de sa cadette.
Pour finir, Me Fabian Gorce demande à la cour de projeter les vidéos de Pascaline Guilgori se donnant en spectacle afin que le jury populaire puisse se faire une idée de sa personnalité.
La cour, après en avoir délibéré, a refusé la demande d’expertise complémentaire du corps d’Elianna ainsi que la projection des vidéos de sa mère.
D’entrée, elle explique qu’elle a toujours été sous la menace de Babas, raison pour laquelle elle n’aurait pas dit la vérité en garde à vue. C’est seulement au cours de quatrième audition que la mère de famille soupçonnée au même titre que son compagnon d’avoir frappé et provoqué la mort de son enfant qu’elle avait affirmé qu’au moment de son retour dans le domicile (elle venait de s’absenter pour aller discuter avec un voisin) Cédric Babas sortait de la chambre d’Elianna.
"J’ai vu que ma fille était en travers du lit. Elle râlait son petit cœur. Ce n'était pas normal", raconte Pascaline Guilgori. Elle a par ailleurs démenti avoir elle-même procédé à la mise à la sieste de la petite victime qui avait pour habitude d’aller au lit toute seule. Un élément important puisque Cédric Babas prétend que c’est sa compagne qui avait couché l’enfant et aurait à ce moment là donné le coup mortel.
Le président Carrue précise alors les éléments rendus par l’expert médico-légal qui affirme que cette hypothèse n’est pas crédible. Elianna n’aurait jamais pu s’endormir après avoir reçu un si violent coup au bas de son dos. Le visage baigné de larmes, elle entend les magistrats lui rappeler à quel point elle a pris des risques en s’entourant des mauvaises personnes, de l’alcool et du zamal. "Vous n’êtes pas coupable de la mort d’Elianna mais de l’avoir élevée dans cette ambiance", fustige Me Guillaume Motos, avocat de la grand-mère paternelle de la défunte.
On se souvient que dix jours avant la tragédie les services sociaux avaient décidé de placer les deux derniers enfants de Pascaline Guilgori, notamment à cause de la présence de Cédric Babas au domicile. Le matin-même, l’éducatrice en charge de la famille était venue lui annoncer la nouvelle. Vers 13 heures, elle avait quitté le domicile de Saint-André alors qu’Elianna se portait bien. Les violences ayant provoqué la mort avaient donc été commises après son départ. Les nombreuses questions posées à Pascaline Guilgori, acquittée en premier instance, par l’avocat de l’accusé ont tenté de démontrer sa culpabilité dans la mort de sa cadette.
Pour finir, Me Fabian Gorce demande à la cour de projeter les vidéos de Pascaline Guilgori se donnant en spectacle afin que le jury populaire puisse se faire une idée de sa personnalité.
La cour, après en avoir délibéré, a refusé la demande d’expertise complémentaire du corps d’Elianna ainsi que la projection des vidéos de sa mère.