
Cédric Babas a été condamné en appel par la cour d'assises à 20 ans de réclusion criminelle dont 2/3 de sureté (DR)
"Plus jamais ça", "Laissons enfin la petite Elianna reposer en paix", "Les familles victimes veulent enfin refermer ce douloureux chapitre", sont les phrases martelées par les avocats des parties civiles à la fin du procès de Cédric Babas, condamné en appel vendredi dernier à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir involontairement donné la mort à la petite Elianna en mars 2018.
Mais les victimes de cette tragédie n'en ont peut-être pas fini et pourraient avoir à affronter un troisième procès. Car à l'issue des deux jours d'audience, plusieurs incidents ont été relevés par l'avocat de la défense qui annonce se pourvoir en cassation en soutien des intérêts de son client. "Il ne sera plus question de savoir si Cédric Babas est coupable mais d'évaluer si ses droits ont été respectés au cours de son procès", confie Me Fabian Gorce.
Un juré dort, deux autres communiquent et utilisent un téléphone
Plusieurs points jalonnant l'audience sont relevés par la robe noire. L'attitude de trois jurés tout d'abord. L'un d'entre eux aurait dormi pendant la plaidoirie de la défense et n'aurait pas pu entendre les arguments développés afin de prouver l'innocence de Cédric Babas au détriment de Pascaline Guilgori, la mère d'Elianna acquittée en première instance.
Ensuite et toujours pendant la plaidoirie de Me Gorce, deux autre jurés, installés le plus loin des magistrats professionnels, auraient communiqué entre eux et utilisé un téléphone portable, ce qui est formellement interdit.
Les deux incidents avaient été relevés à l'issue du verdict mais la cour avait décidé de rejeter ces arguments et confirmé sa décision. La cour de cassation sera invitée à se prononcer sur ces faits. Mais pas seulement.
Montrer la personnalité de la mère d'Elianna
En milieu d'audience, Me Gorce avait demandé à la cour de projeter deux vidéos montrant Pascaline Guilgori, une bouteille de bière à la main, donner plusieurs gifles à un homme sur la voie publique. D'autres images immortalisent la mère de famille aux prises avec des rivales. La défense, persuadée de son rôle déterminant dans la mort d'Elianna (en vain suite à son acquittement), souhaitait donner au jury populaire une image de l'ancienne accusée. En son pouvoir discrétionnaire, le président de la cour d'assises n'a pas souhaité accéder à la demande de la robe noire. Pour cette dernière, la cour dans son ensemble aurait dû débattre avant de se prononcer.
Mais les victimes de cette tragédie n'en ont peut-être pas fini et pourraient avoir à affronter un troisième procès. Car à l'issue des deux jours d'audience, plusieurs incidents ont été relevés par l'avocat de la défense qui annonce se pourvoir en cassation en soutien des intérêts de son client. "Il ne sera plus question de savoir si Cédric Babas est coupable mais d'évaluer si ses droits ont été respectés au cours de son procès", confie Me Fabian Gorce.
Un juré dort, deux autres communiquent et utilisent un téléphone
Plusieurs points jalonnant l'audience sont relevés par la robe noire. L'attitude de trois jurés tout d'abord. L'un d'entre eux aurait dormi pendant la plaidoirie de la défense et n'aurait pas pu entendre les arguments développés afin de prouver l'innocence de Cédric Babas au détriment de Pascaline Guilgori, la mère d'Elianna acquittée en première instance.
Ensuite et toujours pendant la plaidoirie de Me Gorce, deux autre jurés, installés le plus loin des magistrats professionnels, auraient communiqué entre eux et utilisé un téléphone portable, ce qui est formellement interdit.
Les deux incidents avaient été relevés à l'issue du verdict mais la cour avait décidé de rejeter ces arguments et confirmé sa décision. La cour de cassation sera invitée à se prononcer sur ces faits. Mais pas seulement.
Montrer la personnalité de la mère d'Elianna
En milieu d'audience, Me Gorce avait demandé à la cour de projeter deux vidéos montrant Pascaline Guilgori, une bouteille de bière à la main, donner plusieurs gifles à un homme sur la voie publique. D'autres images immortalisent la mère de famille aux prises avec des rivales. La défense, persuadée de son rôle déterminant dans la mort d'Elianna (en vain suite à son acquittement), souhaitait donner au jury populaire une image de l'ancienne accusée. En son pouvoir discrétionnaire, le président de la cour d'assises n'a pas souhaité accéder à la demande de la robe noire. Pour cette dernière, la cour dans son ensemble aurait dû débattre avant de se prononcer.