La petite Eliana a trouvé la mort dans des circonstances atroces le 28 mars dernier. Les parents de la petite fille de 2 ans sont écroués et poursuivis pour violences volontaires ayant entraîné la mort. En effet, l'autopsie du petit corps a révélé des traces de graves lésions internes, qui ne correspondaient en rien aux déclarations de la mère d'Eliana, qui avait affirmé aux secours que la petite présentait des difficultés respiratoires, avant une perte de connaissance.
La grand-mère paternelle d'Eliana entame une procédure judiciaire, elle réclame que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de la mort d'Eliana, et accuse l'Etat de graves négligences. A plusieurs reprises, la grand-mère avait alerté les services sociaux des violences subies par la pauvre enfant, de plus, la mère, alcoolique, était suivie par lesdits services sociaux depuis 2012, et sa fille ainée avait été placée.
Le ti-père d'Eliana avait écopé d'un an de prison avec sursis en septembre dernier, puis en janvier de 8 mois de sursis, pour des faits de violences sur mineur (un bébé puis une petite fille).
La grand-mère d'Eliana estime que la mort cruelle de sa petite fille aurait pu être évitée, et souhaite que les responsables soient identifiés. Pour cette affaire en justice, elle est représentée par Maître Vardin, que nous avons rencontré. Il affirme que plusieurs informations préoccupantes étaient parvenues à la cellule de recueil des informations préoccupantes, par des appels au numéro vert "enfance en danger", le 119. L'avocat se pose donc la question d'un grave dysfonctionnement de la protection de l'enfance.
Maître Vardin affirme que les services sociaux se sont rendus à deux reprises durant le mois de mars au domicile de la mère d'Eliana, où ils ont constaté la présence de son compagnon, présence inquiétante du fait des condamnations récentes du ti-père.
Selon l'avocat, la mère d'Eliana n'en était pas à son premier mauvais choix de compagnon, le précédent avait tué le chiot d'Eliana, et avait pris 8 mois de sursis pour ces faits. "La mère avait des difficultés à proposer un cadre sécurisant à ses enfants", regrette l'avocat. "Le dossier est particulièrement lourd, elle sortait la nuit boire et fumer des joints, laissant ses enfants avec des hommes violents", poursuit-il.
Maître Vardin reconnait que les services sociaux ont signalé la situation de danger dans laquelle se trouvaient Eliana et son petit frère, encore bébé, affirmant qu'en date du 18 mars, un dernier courrier a été adressé au tribunal pour demander le placement d'Eliana. L'avocat va demander au juge d'instruction d'enquêter sur la réaction de la justice suite au signalement des services sociaux.
"L'état de santé de la grand-mère d'Eliana se dégrade grandement depuis le décès de sa petite", déplore Maître Vardin. "Eliana a eu une petite vie très difficile, il faut absolument faire la lumière sur tout cela", conclut l'avocat.
Charline Bakowski, sur place
La grand-mère paternelle d'Eliana entame une procédure judiciaire, elle réclame que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de la mort d'Eliana, et accuse l'Etat de graves négligences. A plusieurs reprises, la grand-mère avait alerté les services sociaux des violences subies par la pauvre enfant, de plus, la mère, alcoolique, était suivie par lesdits services sociaux depuis 2012, et sa fille ainée avait été placée.
Le ti-père d'Eliana avait écopé d'un an de prison avec sursis en septembre dernier, puis en janvier de 8 mois de sursis, pour des faits de violences sur mineur (un bébé puis une petite fille).
La grand-mère d'Eliana estime que la mort cruelle de sa petite fille aurait pu être évitée, et souhaite que les responsables soient identifiés. Pour cette affaire en justice, elle est représentée par Maître Vardin, que nous avons rencontré. Il affirme que plusieurs informations préoccupantes étaient parvenues à la cellule de recueil des informations préoccupantes, par des appels au numéro vert "enfance en danger", le 119. L'avocat se pose donc la question d'un grave dysfonctionnement de la protection de l'enfance.
Maître Vardin affirme que les services sociaux se sont rendus à deux reprises durant le mois de mars au domicile de la mère d'Eliana, où ils ont constaté la présence de son compagnon, présence inquiétante du fait des condamnations récentes du ti-père.
Selon l'avocat, la mère d'Eliana n'en était pas à son premier mauvais choix de compagnon, le précédent avait tué le chiot d'Eliana, et avait pris 8 mois de sursis pour ces faits. "La mère avait des difficultés à proposer un cadre sécurisant à ses enfants", regrette l'avocat. "Le dossier est particulièrement lourd, elle sortait la nuit boire et fumer des joints, laissant ses enfants avec des hommes violents", poursuit-il.
Maître Vardin reconnait que les services sociaux ont signalé la situation de danger dans laquelle se trouvaient Eliana et son petit frère, encore bébé, affirmant qu'en date du 18 mars, un dernier courrier a été adressé au tribunal pour demander le placement d'Eliana. L'avocat va demander au juge d'instruction d'enquêter sur la réaction de la justice suite au signalement des services sociaux.
"L'état de santé de la grand-mère d'Eliana se dégrade grandement depuis le décès de sa petite", déplore Maître Vardin. "Eliana a eu une petite vie très difficile, il faut absolument faire la lumière sur tout cela", conclut l'avocat.
Charline Bakowski, sur place