Jean-Jacques Morel, délégué de la première circonscription UMP, a fait une rentrée politique remarquée. L’ancien premier adjoint de René-Paul Victoria était entouré de Dominique Fournel et Patricia Hoareau, deux proches de l’actuel député de Saint-Denis.
L’ex-candidat à la députation en 2007 appelle ses amis de l’UMP et de la droite à s’exprimer, à faire de la pédagogie pour expliquer la politique du gouvernement et à occuper l’espace médiatique. Il a joint le geste à la parole après les critiques de Gilbert Annette.
“Le premier secrétaire fédéral du PS a traité de « mesurettes » les annonces de Jégo alors que la mairie de Saint-Denis va bénéficier d’un millier de contrats aidés”, affirme Jean-Jacques Morel. “Et lorsqu’Annette donnera ces contrats à la population, est-ce qu’il dira qu’ils sont financés par le gouvernement?”, a demandé Dominique Fournel.
“Gilbert Annette dénonce les promesses non tenues par Nicolas Sarkozy, et qu’est devenue une des principales mesures de son programme: un treizième mois pour les employés communaux? Son treizième mois s’est transformé en 280 euros pour les seuls journaliers”, constate l’ex-conseiller général de la Source.
Jean-Jacques Morel a ainsi donné le coup d’envoi d’une possible union de la droite à Saint-Denis, d’une part pour les Européennes (au mois de juin) et d’autre part pour les Régionales (en 2010).
L’élection partielle, en cas de confirmation de l’annulation de la cantonale de Jean-Claude Fidji, pourrait être un test grandeur nature pour les chefs de file de la droite à Saint-Denis.
Sur la vidéo, nous avons demandé à Jean-Jacques Morel, s’il croyait réellement que René-Paul Victoria, Nassimah Dindar et Gino Ponin-Ballom pourraient le soutenir en cas d’élection cantonale partielle.
La deuxième question: Les élus de l’UMP doivent-ils demander au gouvernement d’appliquer la même baisse des prix sur 100 produits à la Réunion, comme en Guadeloupe?