Nous l’avons lu avec attention. Nous n’allons pas ici refaire l’historique de cette affaire (qui a déjà été commentée par une partie de la presse), mais il s’avère que certains aspects de l’accusation étaient établis par la juge d’instruction. S’il y a eu non-lieu dans cette affaire, c’est essentiellement parce que les 2 protagonistes principaux (accusateur qui était votre ancien DGS et accusé qui était un de vos adjoints) sont décédés au cours de l’enquête.
Votre femme, votre fils et vous-même étiez cités dans cette affaire. L’ordonnance de non-lieu vous a donc été communiquée. Vous ne pouviez donc pas ignorer le contenu de l’enquête menée par la juge d’instruction.
Or, au lieu de jouer « profil bas », vous avez défendu l’accusé, votre adjoint, en attaquant publiquement l’opposition avec des termes d’une dureté inouïe dont voici quelques extraits relevés dans le journal Témoignages.
– En parlant de l’opposition : « campagne de calomnies et de diffamations »
– En parlant de votre adjoint : « On le savait très malade, et il ne faisait plus de doute hélas, ces derniers temps, qu’il aurait du mal à se relever d’une telle épreuve. Mais à cette épreuve physique imposée à M…. s’était ajoutée aussi une épreuve morale, malicieusement distillée par l’affaire dite de “la restauration scolaire” : « des accusations sans fondement, l’envie perverse d’atteindre à son honneur, une campagne de presse insupportable et, au bout de l’histoire, aucune calomnie justifiée ! »
– En parlant de l’opposition : « les brebis galeuses »…
Monsieur Roland ROBERT, il ne s’agit pas pour l’ADIP de défendre l’opposition, mais de promouvoir la vérité ainsi que le droit à l’INFORMATION et à la TRANSPARENCE envers les administrés.
Au vu des éléments présentés par la juge d’instruction, vos déclarations publiques sur cette vieille affaire du marché des cantines scolaires sont d’un cynisme incommensurable.
Pour l’ADIP
Jean Paul FOIS