Monique Orphé donne une interview dans le journal Belle de cette semaine, sorti ce matin en kiosques.
A la question de Guy Leblond de savoir quel ministre elle souhaiterait être, elle répond après une hésitation : « Ministre de l’Education nationale. Il y aurait tellement de choses à faire« …
La politique a ça de formidable que n’importe qui peut un jour devenir ministre, y compris dans des secteurs pour lesquels il n’a aucune compétence. Et l’incroyable, c’est que ça marche parfois ! N’a-t’on pas vu par exemple un Pierre Beregovoy devenir Premier ministre alors qu’il était titulaire d’un simple CAP d’ajusteur ? Ou encore René Monory qui devint un célèbre ministre de l’Economie et des Finances alors qu’il ne disposait en tout et pour tout que d’un brevet élémentaire et d’un brevet industriel, avant de reprendre et développer le garage familial.
Monique Orphé a donc l’avantage de connaitre -un peu- le sujet, elle qui a été institutrice (on dit aujourd’hui professeur des écoles) enseignant en SEGPA aux Deux Canons, c’est à dire auprès d’élèves n’ayant plus l’âge d’aller à l’école primaire mais incapables de suivre un cursus normal en collège. En ayant l’ambition de devenir un jour Ministre de l’Education, elle pourra toujours dire qu’elle a quelques notions des problématiques posées…
Sauf que d’après nos renseignements, elle n’a pas laissé un souvenir impérissable auprès de la direction du collège et du rectorat, essentiellement en raison de ses absences répétées et impromptues liées à ses activités politiques. Quant à ses capacités à être ministre, je vous laisse juges…
Si un jour son rêve se réalisait, j’en connais certains au rectorat qui l’avaient critiquée à l’époque qui auraient intérêt à prendre rapidement leur retraite…