Je me réjouis de voir que les Réunionnais me rejoignent dans le travail que je mène sur cette thématique depuis un an déjà, dans la continuité du débat sur l’Egalité réelle, qui s’est tenu à l’Assemblée Nationale en fin d’année 2016.
En effet, tout au long de l’année dernière j’ai pu interpeller les différents membres du Gouvernement le CSA qui sont les acteurs compétents sur cette opération.
Tout d’abord, en janvier 2016 j’avais adressé un courrier à Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, sur le décalage qui perdure entre l’Hexagone et les territoires ultramarins en matière d’accès à la télévision numérique.
Deux mois plus tard en mars 2016, c’est par le biais d’une question orale à l’Assemblée Nationale, que j’ai pu interroger la Ministre de la Culture et de la Communication Madame Audrey Azoulay, avec qui j’ai pu à nouveau débattre de ce sujet.
En mai et en septembre 2016, j’ai pu rencontrer Patrice Gélinet, membre du CSA en charge de l’Outremer sur la spécificité du paysage audiovisuel en Outremer. Plusieurs points ont été évoqués comme : la demande d’un nouveau rapport sur la possibilité d’alignement des chaînes gratuites métropolitaines, la création d’un deuxième multiplexe pour faciliter la réception des chaînes numériques en HD et enfin le problème du traitement de l’Outremer et de l’image souvent négative véhiculée par les chaînes du service public. Lors de cette deuxième rencontre, Patrice Gélinet m’a d’ailleurs fait état de l’avancement d’un rapport sur ce sujet élaboré par le CSA.
Enfin en Octobre 2016 lors de l’examen du projet de loi pour l’Egalité Réelle en Outremer, j’ai pu défendre un amendement demandant au Gouvernement « l’étude des conditions d’un alignement possible du bouquet de chaînes de la télévision numérique terrestre en Outremer sur le bouquet existant dans l’Hexagone ».
Ce point d’inégalité qui concerne bien évidemment les Réunionnais et de façon générale l’ensemble des territoires ultramarins, est un dossier technique et complexe. Il est lié aux enjeux économiques locaux, qu’il convient de mesurer et la mobilisation de chacun est importante car si l’opinion publique s’allie au travail parlementaire que je mène depuis une année, nous pouvons faire bouger les lignes. »