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Mondialisation et macro(t)nage, vus de la Pointe-des-Galets : Mittal frappe encore !

Le multimilliardaire indien Mittal poursuit ses ravages partout où il peut. Cette fois, il cogne sec sur les ouvriers de « Profilage Réunion » au Port, cette entreprise étant, hélas, une des filiales de ce boulimique de fric qu’est la multinationale « Arcelor-Mittal ». Un ultra mondialiste qui est presque la caricature du genre. L’alerte […]

Ecrit par Jules Bénard – le mercredi 17 janvier 2018 à 10H43

Le multimilliardaire indien Mittal poursuit ses ravages partout où il peut. Cette fois, il cogne sec sur les ouvriers de « Profilage Réunion » au Port, cette entreprise étant, hélas, une des filiales de ce boulimique de fric qu’est la multinationale « Arcelor-Mittal ». Un ultra mondialiste qui est presque la caricature du genre.

L’alerte vient de nous être donnée par monsieur Olivier Hoarau, le maire du Port lui-même, qui ne dit jamais rien sans savoir de quoi il parle.

Selon M. Hoarau, pour le 1er. trimestre 2018, Mittal va lourder la moitié de son effectif, trente-huit ouvriers dont il se fout bien de savoir s’ils ont une famille à soutenir.

Toujours selon la même source, « le groupe, en 2017, a bénéficié de 7 millions d’euros de subventions et d’un soutien financier de 370 millions d’euros (excusez du peu !) au titre de la recherche, de l’innovation ET DE LA CRÉATION D’EMPLOIS ! » 

Vous avez bien lu : « au titre de la création d’emplois » ; donc Mittal licencie, ce qui est d’une logique qui laisse quelque peu perplexe, vous en conviendrez.

Et ça étonne qui ? Mittal est coutumier du fait. Voici cinq ans, à Gandrange (Moselle), Mittal a fermé une aciérie sous le fabuleux prétexte qu’elle ne faisait pas assez de bénéfices. Elle n’en perdait pas : elle ne gagnait pas assez.

Le nabot de l’Elysée qui précédait l’actuel squatter ricanant, Sarko-le-Minable, n’a rien fait. Pire : les ouvriers de Gandrange, qui avaient leurs propres fournisseurs et leurs propres clients, n’ont pas eu le droit de racheter leur entreprise.

Total, dans mon propre pays, la France, je n’ai plus le droit d’acheter français, de travailler français, de vivre français ! Le grand Charles doit en fulminer dans sa tombe.

Trente-huit travailleurs de plus, des travailleurs très qualifiés, au chômage, voilà qui doit plaire au Macro(n) de service, lui qui ne jure que par l’ultra-mondialisme et la loi du bénéfice maximum.

Olivier Hoarau peut-il quelque chose contre cette ignominie ? Je le lui souhaite tout en rappelant que ce n’est pas la première fois que sa commune subit un tel fléau. Voici trois ans déjà, avec Colgate…

Une SCOOP, dit Olivier Hoarau ? L’idée ne serait pas mauvaise… si la SCOOP avait le droit de racheter l’usine de M(ittal)-le-Maudit !
Aux armes, citoyens, voilà la vraie solution !

 

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