Un combat, c'est exactement l'exercice auquel se livre la dynamique Mona Kanaan depuis 11 ans, se heurtant à un mur.
L'hospitalisation à domicile est la solution pour elle à la grande précarité de nos anciens en termes de soin... Elle précise le contexte: "Il y a 11 ans exactement que je me bats dans le seul but d'améliorer le soin et leur continuité dans la qualité de la prise en charge des patients médicalisés à leur domicile. Je dépose des dossiers de demande pour un agrément (19 dossiers au total) me permettant de faire de l'Hospitalisation à domicile gériatrique.
À chaque demande et à chaque dossier, l'ARS OI rejette ma demande en précisant qu'il n'y a nul besoin d'un 3e établissement HAD, car tous les besoins sont satisfaits par l'ARAR et l'ASDR "....
Il y a un mois, Mona a lancé une campagne intitulée HAD qui a déjà plus de 120 000 vues et 10 000 partages... Quant à sa pétition, au jour de l'arrivée du Président Macron elle comptait 31 000 signatures, 32 000 à ce jour.
La Réunion semble être dans une situation particulièrement préoccupante dans le domaine des soins de ses gramounes. Quelle est donc la réalité?
Mona Kanaan martèle une fois de plus son discours : "Dans la réalité voilà ce que nous constatons : un isolement des personnes âgées de plus en plus important, un accès aux soins de plus en plus difficile.
Les besoins sont très importants et se multiplient autant en accompagnement social , en compensation de handicap en structures intermédiaires, en manque de disponibilité des familles et des aidants (crise économique, chômage , solvabilité) abandon , détresse sociale et détresse psychologique. Il y a enfin un besoin de soins complexes et associés dont le rôle principal des HAD est d'assurer la coordination de ces mêmes soins avec tout le reste ".
L'hospitalisation à domicile est la solution pour elle à la grande précarité de nos anciens en termes de soin... Elle précise le contexte: "Il y a 11 ans exactement que je me bats dans le seul but d'améliorer le soin et leur continuité dans la qualité de la prise en charge des patients médicalisés à leur domicile. Je dépose des dossiers de demande pour un agrément (19 dossiers au total) me permettant de faire de l'Hospitalisation à domicile gériatrique.
À chaque demande et à chaque dossier, l'ARS OI rejette ma demande en précisant qu'il n'y a nul besoin d'un 3e établissement HAD, car tous les besoins sont satisfaits par l'ARAR et l'ASDR "....
Il y a un mois, Mona a lancé une campagne intitulée HAD qui a déjà plus de 120 000 vues et 10 000 partages... Quant à sa pétition, au jour de l'arrivée du Président Macron elle comptait 31 000 signatures, 32 000 à ce jour.
La Réunion semble être dans une situation particulièrement préoccupante dans le domaine des soins de ses gramounes. Quelle est donc la réalité?
Mona Kanaan martèle une fois de plus son discours : "Dans la réalité voilà ce que nous constatons : un isolement des personnes âgées de plus en plus important, un accès aux soins de plus en plus difficile.
Les besoins sont très importants et se multiplient autant en accompagnement social , en compensation de handicap en structures intermédiaires, en manque de disponibilité des familles et des aidants (crise économique, chômage , solvabilité) abandon , détresse sociale et détresse psychologique. Il y a enfin un besoin de soins complexes et associés dont le rôle principal des HAD est d'assurer la coordination de ces mêmes soins avec tout le reste ".
"Les bloquants sont clairement constitués par un duopole composé de deux associations l'ARAR et l'ASR en complicité avec la Direction de l'ARS OI"
"Les bloquants sont clairement constitués par un duopole composé de deux associations l'ARAR et l'ASR en complicité avec la Direction de l'ARS OI ".
Et pourtant la ministre de la Santé Agnès Buzyn dès 2018, avant le vote de la nouvelle loi de santé "Ma santé 2022", préconisait déjà le développement de l'hospitalisation à domicile. Mona Kanaan rappelle ainsi que : "Le rapport IGAS (2012)co-signé par Nicolas Durant ancien directeur adjoint en 2015 de l'ARS OI préconisait déjà le développement et la nécessité impérieuse de déployer des structures efficaces dans le maintien à domicile pour les personnes âgées.
L'étude (2014) nationale préconise également pour réduire la durée de séjour dans les services hospitaliers une amélioration du déploiement de l'hospitalisation à domicile".
Les choses bougeront un jour mais quand ?
"Les bloquants sont clairement constitués par un duopole composé de deux associations l'ARAR et l'ASR en complicité avec la Direction de l'ARS OI ".
Et pourtant la ministre de la Santé Agnès Buzyn dès 2018, avant le vote de la nouvelle loi de santé "Ma santé 2022", préconisait déjà le développement de l'hospitalisation à domicile. Mona Kanaan rappelle ainsi que : "Le rapport IGAS (2012)co-signé par Nicolas Durant ancien directeur adjoint en 2015 de l'ARS OI préconisait déjà le développement et la nécessité impérieuse de déployer des structures efficaces dans le maintien à domicile pour les personnes âgées.
L'étude (2014) nationale préconise également pour réduire la durée de séjour dans les services hospitaliers une amélioration du déploiement de l'hospitalisation à domicile".
Les choses bougeront un jour mais quand ?

Des conditions de vie inacceptables pour certains gramouns