« Baisser les prix et augmenter les salaires, ce n’est pas possible!« .
Le président de la chambre de métiers et de l’artisanat Bernard Picardo et ses homologues soutiennent fermement qu’ils ne sont pas « contre les manifs« , mais « qu’une telle mesure va engendrer un déséquilibre dangereux pour les emplois des très petites entreprises« .
« C’est toute l’économie de La Réunion qui serait mise en péril si aucune analyse de la situation n’est faite sous prétexte qu’il y ait urgence » a affirmé de son côté, Jean-Yves Minacthy, représentant de la filière agricole.
L’inquiétude règne chez les petits patrons qui « seraient pénalisés par cette baisse de 20 % sur les produits« . Une baisse à laquelle il faudra ajouter l’augmentation de salaires de 200 euros.
Le président de la chambre d’agriculture de poursuivre son argumentation: « Nous sommes en plus confrontés à une hausse du prix des matières premières« .
Le président de la Sicalait, Patrick Hoareau s’est exclamé « C’est notre mort« .
L’ensemble des organisations présentes ont donc signé hier, une déclaration qui demande des mesures de protection des produits locaux, comme stipulé dans un des points de l’accord du LKP en Guadeloupe.
Une déclaration qui se trouvera à la préfecture cet après midi sur la table des négociations réunissant tous les acteurs économiques de l’île.