Le mercredi 8 juillet se réunissait la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale afin de procéder à l'examen du rapport de la mission d'information sur les liens entre Lycée et Enseignement supérieur, aussi appelé "continuum Bac-3 / Bac+3".
Une commission lors de laquelle Patrick Lebreton, présent, a exprimé "son inquiétude [...] sur la situation de l’enseignement supérieur outre-mer et plus spécialement à La Réunion", s’appuyant sur le taux de réussite des étudiants en première année de Licence (L1) : 19,4% contre 40 en moyenne au niveau national.
"Les étudiants ultramarins, et singulièrement les étudiants réunionnais qui réussissent le même baccalauréat que leurs homologues de l'Hexagone risquent donc très fortement l'échec s'ils poursuivent dans l'université locale", avait déclaré le député-maire.
Des propos qui ont fait réagir le Président de l’Université de La Réunion, Mohamed Rochdi. Ce dernier a tenu à souligner que le taux de réussite en première année présenté par l’étude citée "ne prend pas en compte l’origine des bacheliers et plus particulièrement la proportion de bacheliers professionnels et technologiques" : "Alors que la moyenne nationale des bacheliers professionnels est de 8,6% parmi les primo-inscrits en 2011-2012, ce pourcentage atteint 25,8% à l’Université de La Réunion".
"Avec 777 bacheliers professionnels sur 3 017 nouveaux inscrits en L1 en 2011-2012, notre établissement est même l’université française qui accueille le plus de bacheliers professionnels en pourcentage et en valeur absolue", chiffre-t-il.
"Aucune université française n'a connu pareille évolution"
Et d’ajouter : "Les bacheliers généraux, public estudiantin" naturel "pour poursuivre des études universitaires car le plus adapté en termes de formation secondaire, ne représentent que 48,3% des effectifs pour cette même année quand les dix universités en tête du classement national en comptent entre 68 et 86%".
"La part de bacheliers professionnels a quasiment triplé entre 2008-2009 et 2011-2012 tandis que celle des bacheliers généraux a diminué du tiers, poursuit le Président de l'université. Aucune autre université française n’a connu pareille évolution".
Mohamed Rochdi assure ne pas être, de son côté, aussi "inquiet" car l'université met un point d'honneur à rester "particulièrement vigilant sur la réussite de ses étudiants": "Quel que soit leur bagage, l'Université de La Réunion accompagne tous les étudiants par un certain nombre de dispositifs d'aide à la réussite. L’Université de La Réunion est bien loin d'être une université à la dérive, un établissement qui mènerait les "étudiants dans le mur"."
Il constate finalement que Patrick Lebreton ne connaît "vraisemblablement pas assez notre université, votre université" et invite le député-maire à venir la découvrir et travailler ensemble aux perspectives futures.
Une commission lors de laquelle Patrick Lebreton, présent, a exprimé "son inquiétude [...] sur la situation de l’enseignement supérieur outre-mer et plus spécialement à La Réunion", s’appuyant sur le taux de réussite des étudiants en première année de Licence (L1) : 19,4% contre 40 en moyenne au niveau national.
"Les étudiants ultramarins, et singulièrement les étudiants réunionnais qui réussissent le même baccalauréat que leurs homologues de l'Hexagone risquent donc très fortement l'échec s'ils poursuivent dans l'université locale", avait déclaré le député-maire.
Des propos qui ont fait réagir le Président de l’Université de La Réunion, Mohamed Rochdi. Ce dernier a tenu à souligner que le taux de réussite en première année présenté par l’étude citée "ne prend pas en compte l’origine des bacheliers et plus particulièrement la proportion de bacheliers professionnels et technologiques" : "Alors que la moyenne nationale des bacheliers professionnels est de 8,6% parmi les primo-inscrits en 2011-2012, ce pourcentage atteint 25,8% à l’Université de La Réunion".
"Avec 777 bacheliers professionnels sur 3 017 nouveaux inscrits en L1 en 2011-2012, notre établissement est même l’université française qui accueille le plus de bacheliers professionnels en pourcentage et en valeur absolue", chiffre-t-il.
"Aucune université française n'a connu pareille évolution"
Et d’ajouter : "Les bacheliers généraux, public estudiantin" naturel "pour poursuivre des études universitaires car le plus adapté en termes de formation secondaire, ne représentent que 48,3% des effectifs pour cette même année quand les dix universités en tête du classement national en comptent entre 68 et 86%".
"La part de bacheliers professionnels a quasiment triplé entre 2008-2009 et 2011-2012 tandis que celle des bacheliers généraux a diminué du tiers, poursuit le Président de l'université. Aucune autre université française n’a connu pareille évolution".
Mohamed Rochdi assure ne pas être, de son côté, aussi "inquiet" car l'université met un point d'honneur à rester "particulièrement vigilant sur la réussite de ses étudiants": "Quel que soit leur bagage, l'Université de La Réunion accompagne tous les étudiants par un certain nombre de dispositifs d'aide à la réussite. L’Université de La Réunion est bien loin d'être une université à la dérive, un établissement qui mènerait les "étudiants dans le mur"."
Il constate finalement que Patrick Lebreton ne connaît "vraisemblablement pas assez notre université, votre université" et invite le député-maire à venir la découvrir et travailler ensemble aux perspectives futures.