
En décembre 2012, Mohamed Rochdi qui avait tout fait pour se faire réélire dans les conditions que l’on sait, a fait voter son budget primitif, sincère, forcément sincère, et d’ailleurs qui en douterait ? La preuve le recteur Fourar s’est gardé, dans le délai d’un mois imparti à la chancellerie, de lui faire la moindre remarque. Seuls les mauvais esprits pourraient y voir là le dernier geste d’un recteur en partance à son ami Rochdi. L’amitié, on le sait, ne se mégote pas. Mostafa Fourar et Mohamed Rochdi, eux également, en sont convaincus.
Jamais durant son mandat Mostafa Fourar n’a manqué à son ami Mohamed Rochdi. Certains diront qu’ils étaient plus qu’amis mais c’est sans doute que l’amitié est, non seulement sacrée, mais aussi toujours débordante !
Début janvier le recteur Fourar est débarqué, certains diront enfin. Nul doute que sur son lieu de vacances, Mohamed Rochi a dû être très chagrin, voir s’éloigner un ami c’est toujours triste, surtout un recteur ! D’autant que dès la rentrée, un certain nombre d’opérations classiques, mais importantes, concernant l’université sont au rendez-vous. Ainsi pour rester sur les questions budgétaires, il y a ce qu’on appelle la DBM. Elle doit-être présentée le 28 février, réglementairement elle doit être communiquée à la chancellerie 15 jours avant la date prévue pour son examen au conseil d’administration. C’est idiot, Mohamed Rochdi n’a pas respecté la procédure... Reliquat certainement des relations d’amitié entre recteur et président d’université qui n’ont que faire des règles obtuses qui gâchent la vie. Mais entre-temps, un nouveau recteur a été nommé. Il s’appelle Thierry Terret et c’est peu dire qu’il n’a pas apprécié la conduite du président de l’université. Et voilà de surcroit qu’il s’invite au conseil d’administration de l’université sans informer le Président. D’accord le Recteur, comme chancelier des universités, est dans ses prérogatives. Mais alors que son prédécesseur n’avait assisté à un CA de l’université et fait confiance à l’ami, voilà qui détonne. Ce ne sont pas des manières, lui a déclaré Mohamed Rochdi.
Sa colère s'est encore aggravée en découvrant la véritable raison du déplacement du recteur : il était venu apprendre aux administrateurs, tous soutiens de Rochdi depuis les dernières élections, que le Budget qu’ils ont voté en décembre était non sincère ! Il ne manque en effet à ce budget que 6 millions d’euros en recettes générales, une paille ! En l’état le budget ne prévoit pas les crédits nécessaires au respect des obligations et des engagements de l’Université. Donc il faut le reprendre. Autant d’interventions du recteur qui n’ont pas plu à Mohamed Rochdi ! Du coup, depuis jeudi dernier, on phosphore beaucoup à la présidence de l’Université avec une seule question : où trouver les 6 millions d’euros manquants ?
Les soutiens sont mobilisés, les AG se succèdent, les plans sont échafaudés. Pointer l’Etat et les collectivités comme responsables de ce gouffre budgétaire sera la première riposte. La dessus pas une ombre d’hésitation. Ainsi les deux budgets électoraux avec les multiples largesses aux bons votants, primes, promotions, missions, et autres avantages qui ont été nécessaires à Mohamed Rochdi pour se faire réélire, seraient camouflés. Reste à savoir comment forcer l’Etat et les collectivités à sortir 6 millions d'euros. Surtout en ces temps de crise !
C’est sur ce point que Mohamed Rochdi et ses soutiens sont à la recherche de "bonnes idées". C’est ainsi que l’UNEF, l’association d'étudiants longtemps dirigée par Gilles Leperlier, proche du PCR, la CGTR maison, la FSU et la garde rapprochée de Mohamed Rochdi sont sur le pont depuis jeudi dernier.
Si vous avez des idées, écrivez à Zinfos. Nous les transmettrons à Mohamed Rochdi. Promis...
Jamais durant son mandat Mostafa Fourar n’a manqué à son ami Mohamed Rochdi. Certains diront qu’ils étaient plus qu’amis mais c’est sans doute que l’amitié est, non seulement sacrée, mais aussi toujours débordante !
Début janvier le recteur Fourar est débarqué, certains diront enfin. Nul doute que sur son lieu de vacances, Mohamed Rochi a dû être très chagrin, voir s’éloigner un ami c’est toujours triste, surtout un recteur ! D’autant que dès la rentrée, un certain nombre d’opérations classiques, mais importantes, concernant l’université sont au rendez-vous. Ainsi pour rester sur les questions budgétaires, il y a ce qu’on appelle la DBM. Elle doit-être présentée le 28 février, réglementairement elle doit être communiquée à la chancellerie 15 jours avant la date prévue pour son examen au conseil d’administration. C’est idiot, Mohamed Rochdi n’a pas respecté la procédure... Reliquat certainement des relations d’amitié entre recteur et président d’université qui n’ont que faire des règles obtuses qui gâchent la vie. Mais entre-temps, un nouveau recteur a été nommé. Il s’appelle Thierry Terret et c’est peu dire qu’il n’a pas apprécié la conduite du président de l’université. Et voilà de surcroit qu’il s’invite au conseil d’administration de l’université sans informer le Président. D’accord le Recteur, comme chancelier des universités, est dans ses prérogatives. Mais alors que son prédécesseur n’avait assisté à un CA de l’université et fait confiance à l’ami, voilà qui détonne. Ce ne sont pas des manières, lui a déclaré Mohamed Rochdi.
Sa colère s'est encore aggravée en découvrant la véritable raison du déplacement du recteur : il était venu apprendre aux administrateurs, tous soutiens de Rochdi depuis les dernières élections, que le Budget qu’ils ont voté en décembre était non sincère ! Il ne manque en effet à ce budget que 6 millions d’euros en recettes générales, une paille ! En l’état le budget ne prévoit pas les crédits nécessaires au respect des obligations et des engagements de l’Université. Donc il faut le reprendre. Autant d’interventions du recteur qui n’ont pas plu à Mohamed Rochdi ! Du coup, depuis jeudi dernier, on phosphore beaucoup à la présidence de l’Université avec une seule question : où trouver les 6 millions d’euros manquants ?
Les soutiens sont mobilisés, les AG se succèdent, les plans sont échafaudés. Pointer l’Etat et les collectivités comme responsables de ce gouffre budgétaire sera la première riposte. La dessus pas une ombre d’hésitation. Ainsi les deux budgets électoraux avec les multiples largesses aux bons votants, primes, promotions, missions, et autres avantages qui ont été nécessaires à Mohamed Rochdi pour se faire réélire, seraient camouflés. Reste à savoir comment forcer l’Etat et les collectivités à sortir 6 millions d'euros. Surtout en ces temps de crise !
C’est sur ce point que Mohamed Rochdi et ses soutiens sont à la recherche de "bonnes idées". C’est ainsi que l’UNEF, l’association d'étudiants longtemps dirigée par Gilles Leperlier, proche du PCR, la CGTR maison, la FSU et la garde rapprochée de Mohamed Rochdi sont sur le pont depuis jeudi dernier.
Si vous avez des idées, écrivez à Zinfos. Nous les transmettrons à Mohamed Rochdi. Promis...