
Le citoyen lambda comprend de moins en moins ce qui se passe à l'université. Voila un président, Mohamed Rochdi en l'occurence, dont l'élection est invalidée par le tribunal administratif et qui persiste à se maintenir au motif que ce n'est pas son élection personnelle qui a été cassée mais celle des conseils centraux de l'établissement. C'est un peu comme si un maire refusait de démissionner car c'est l'élection de son conseil municipal qui a été annulée et pas la sienne...
Normalement, dans un état de droit, un tel deni de démocratie serait résolu en deux coups de cuillère à pot. Pas en France, pas en 2012...
Le ministère de l'Education nationale s'est retranché derrière un flou juridique pour ne rien faire et continuer à laisser Mohamed Rochdi agir à sa guise, comme un vulgaire roitelet d'une république bananière africaine.
Devant le tollé provoqué parmi les enseignants de l'université à la Réunion, le ministère a daigné envoyer une mission d'inspection menée par Philippe Fortsmann, un inspecteur général de l'Education nationale. Ce dernier a certes obtenu que Mohamed Rochdi se mette en congé de la présidence jusqu'au résultat des élections, mais pour confier l'organisation de celles-ci au directeur général des services de l'université, l'homme lige de Mohamed Rochdi, qui avait clairement pris position pour ce dernier lors des dernières élections et dont ce sont justement les manquements qui avaient amené à leur annulation. Etrange, non?
Un peu moins étrange quand on se souvient que nous avions révélé sur ce Blog que Mohamed Rochdi avait pris sa carte du PS, avec la protection active de Gilbert Annette. Les deux compères avaient été très gênés par cette révélation et avaient tenté un dernier écran de fumée : tenter de faire croire que c'était vrai, mais que Mohamed Rochdi avait pris sa carte à Paris. Nous pouvons révéler aujourd'hui que c'est totalement faux. Mohamed Rochdi est inscrit à la section de Bois de Nèfles à Saint-Denis, et il a participé au scrutin interne visant à désigner François Hollande comme candidat du PS à la présidentielle.
Pourquoi avoir cherché à dissimuler cette information?
Est-ce pour éviter qu'on ne puisse penser que maintenant qu'il est socialiste, après avoir été proche de Paul Vergès, Mohamed Rochdi est protégé par le gouvernement socialiste?
Dans ce contexte, on ne peut s'empêcher de faire en plus le rapprochement avec le fait que Philippe Fortsmann, l'inspecteur général envoyé par le ministère, est lui même un responsable socialiste, élu au bureau fédéral de la fédération PS du Val-de-Marne...
Cela commence à faire un peu beaucoup...
Normalement, dans un état de droit, un tel deni de démocratie serait résolu en deux coups de cuillère à pot. Pas en France, pas en 2012...
Le ministère de l'Education nationale s'est retranché derrière un flou juridique pour ne rien faire et continuer à laisser Mohamed Rochdi agir à sa guise, comme un vulgaire roitelet d'une république bananière africaine.
Devant le tollé provoqué parmi les enseignants de l'université à la Réunion, le ministère a daigné envoyer une mission d'inspection menée par Philippe Fortsmann, un inspecteur général de l'Education nationale. Ce dernier a certes obtenu que Mohamed Rochdi se mette en congé de la présidence jusqu'au résultat des élections, mais pour confier l'organisation de celles-ci au directeur général des services de l'université, l'homme lige de Mohamed Rochdi, qui avait clairement pris position pour ce dernier lors des dernières élections et dont ce sont justement les manquements qui avaient amené à leur annulation. Etrange, non?
Un peu moins étrange quand on se souvient que nous avions révélé sur ce Blog que Mohamed Rochdi avait pris sa carte du PS, avec la protection active de Gilbert Annette. Les deux compères avaient été très gênés par cette révélation et avaient tenté un dernier écran de fumée : tenter de faire croire que c'était vrai, mais que Mohamed Rochdi avait pris sa carte à Paris. Nous pouvons révéler aujourd'hui que c'est totalement faux. Mohamed Rochdi est inscrit à la section de Bois de Nèfles à Saint-Denis, et il a participé au scrutin interne visant à désigner François Hollande comme candidat du PS à la présidentielle.
Pourquoi avoir cherché à dissimuler cette information?
Est-ce pour éviter qu'on ne puisse penser que maintenant qu'il est socialiste, après avoir été proche de Paul Vergès, Mohamed Rochdi est protégé par le gouvernement socialiste?
Dans ce contexte, on ne peut s'empêcher de faire en plus le rapprochement avec le fait que Philippe Fortsmann, l'inspecteur général envoyé par le ministère, est lui même un responsable socialiste, élu au bureau fédéral de la fédération PS du Val-de-Marne...
Cela commence à faire un peu beaucoup...