"Il y a plusieurs feux qui couvent à La Réunion et qui vont se déclarer s’il n’y a pas de réponses immédiates", selon le Collectif. La plateforme revendicative du Collectif des Organisations Syndicales, Politiques et Associatives de la Réunion (COSPAR) a désormais clairement établi ses attentes qui portent au total sur 52 mesures revendicatives. Parmi les plus urgentes, une hausse de 200 euros net sur les bas salaires, les basses retraites, les minima sociaux et les bourses des étudiants.
Face au faible pouvoir d’achat, le Collectif propose principalement une baisse de 20% sur les produits de consommation courante. De manière durable, il demande une radiographie du commerce réunionnais, le gel et le contrôle permanent des prix des 500 articles de consommation courante. "Y fo zot y arrêt ek zot ti panier la ménagère bidon ke personne y comprend"a déclaré sur un ton exaspéré Jean-Hugues Ratenon, président de l’association Agir Po Nout Tout. "C’est l’Etat qui construit aujourd’hui la pauvreté avec des minimas sociaux inférieur à 600 euros".
Le COSPAR précise par ailleurs qu’il est justement du devoir de l’Etat de protéger la population des conséquences de la double crise structurelle et conjoncturelle actuelles et qu’il relève de sa responsabilité de "procéder à un véritable contrôle des prix et de fixer les marges des entreprises commerciales". Le Collectif a également soulevé le problème du manque de logements sociaux. "Soit le prétendant est trop pauvre pour accéder à un logement social, et c’est quand même un comble", s’est insurgé Yvan Hoarau, porte-parole de la CGTR, "soit il fait partie de la classe intermédiaire et il est donc trop riche!"
Une tension sociale est aujourd’hui palpable selon le Collectif. "Plus nous serons nombreux le 5 mars dans la rue, et plus les négociations seront ouvertes", n’a pas hésité à dire Jean-Hugues Ratenon. Ce dernier n’hésite pas à non plus à dire que le Préfet n’a pas respecté son engagement pris il y a quinze jours, de réunir le patronat afin d’entamer des négociations. "S’il n’y a pas de réponses immédiates, il y aura une forte insatisfaction sociale".
Face au faible pouvoir d’achat, le Collectif propose principalement une baisse de 20% sur les produits de consommation courante. De manière durable, il demande une radiographie du commerce réunionnais, le gel et le contrôle permanent des prix des 500 articles de consommation courante. "Y fo zot y arrêt ek zot ti panier la ménagère bidon ke personne y comprend"a déclaré sur un ton exaspéré Jean-Hugues Ratenon, président de l’association Agir Po Nout Tout. "C’est l’Etat qui construit aujourd’hui la pauvreté avec des minimas sociaux inférieur à 600 euros".
Le COSPAR précise par ailleurs qu’il est justement du devoir de l’Etat de protéger la population des conséquences de la double crise structurelle et conjoncturelle actuelles et qu’il relève de sa responsabilité de "procéder à un véritable contrôle des prix et de fixer les marges des entreprises commerciales". Le Collectif a également soulevé le problème du manque de logements sociaux. "Soit le prétendant est trop pauvre pour accéder à un logement social, et c’est quand même un comble", s’est insurgé Yvan Hoarau, porte-parole de la CGTR, "soit il fait partie de la classe intermédiaire et il est donc trop riche!"
Une tension sociale est aujourd’hui palpable selon le Collectif. "Plus nous serons nombreux le 5 mars dans la rue, et plus les négociations seront ouvertes", n’a pas hésité à dire Jean-Hugues Ratenon. Ce dernier n’hésite pas à non plus à dire que le Préfet n’a pas respecté son engagement pris il y a quinze jours, de réunir le patronat afin d’entamer des négociations. "S’il n’y a pas de réponses immédiates, il y aura une forte insatisfaction sociale".