Si l’intersyndicale, à savoir la CGTR, la CFDT, la FSU, Solidaire et la Saïper se mobilise pour un grand rassemblement le mardi 1er mai, FO se tenant comme à l’accoutumé à l’écart, la CFTC avait elle pour habitude de faire parti du mouvement, même si ce n’est pas le cas sur le plan national.
« Nous n’avons pas été contacté cette année »
Or cette année, la CFTC « n’a pas été sollicitée », assure Paul Junot, secrétaire général du syndicat. « Nous n’avons pas été contactés cette année », indique le syndicaliste. « Depuis l’affaire de l’Arast, on a été mis à l’écart, c’est notre ressenti »,précise Paul Junot, qui a appris par médias interposés que certains syndicats « trouvent cela honteux pour le syndicalisme de faire une grève de la faim dans la rue ».
Pour l’ex-gréviste de la faim, la honte est plutôt dans le camp « de ceux qui ont déserté le terrain des combattants ». Ce dernier rappelle qu’à cause de cet état de fait, « c’est l’union des syndicats face à la course des salariés qui en pâtit ».
De son côté, Yvan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, explique que l’absence de la CFTC est une posture du syndicat qui s’abstiendrait de participer au mouvement du 1er mai parce qu’il se situe « dans un contexte présidentiel d’entre-deux tours ».
En tout cas, la CFTC organise ce même jour, pour la fête des travailleurs, un pique-nique derrière la médiathèque François Mitterrand à Saint-DEnis et est donc présente à sa manière.