La Gendarmerie de La Réunion rappelle aux contrevenants d’infractions routières que la loi concernant les mises en fourrière sera systématiquement appliquée.
Cela se traduit par un enlèvement immédiat du véhicule pour une durée de 7 jours, le tout, à la charge du contrevenant. Il est rappelé également que cela s’applique sans distinction en rapport au conducteur, c’est-à-dire que même si le véhicule est prêté, celui-ci sera mis en fourrière.
« Afin de renforcer la lutte contre l’insécurité routière, l’autorité préfectorale a récemment réaffirmé son intention de renforcer son action répressive à l’encontre des usagers de la route qui ignorent volontairement les règles du code de la Route, mettant sciemment en danger la vie d’autrui. À cet effet, une application stricte et systématique de la mesure d’immobilisation et mise en fourrière, pour une durée de 7 jours aux frais du contrevenant, prévue par l’article L.325-1-2 du CR, sera engagée par les forces de l’ordre, sur les lieux du contrôle (…).
157 km/h sur une route à 80…
Cette mesure s’exécute sans distinction, que le conducteur soit propriétaire, copropriétaire du véhicule, ou que celui-ci appartienne à une tierce personne », peut-on lire sur la page FB de la gendarmerie de la Réunion.
Ainsi, le jeudi 12 septembre 2019, c’est un motard qui a vu repartir son engin sur un camion plateau, à destination de la fourrière, après avoir été contrôlé à 152 km/ sur un axe limité à 80km/h, sur la RN1A, commune des Trois Bassins.
Le lendemain, c’est le conducteur d’une Renault Megane RS qui a subi le même traitement, après avoir circulé à 157 km/h sur un axe limité à 80 km/h sur la commune de Saint-Paul.