Le 26 septembre dernier, le conseil régional Rhône-Alpes reçoit le mail suivant: « Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer si parmi votre personnel, vous avez des agents de confession autre que chrétienne (…) pouvez-vous me dire si certains d’entre eux ont demandé des aménagements d’horaires ou de service pour pratiquer leur religion« .
Le mail provient d’un agent de la Sous-direction de l’information générale (SDIG) (anciennement les Renseignements Généraux).
Michèle Alliot-Marie, la ministre de l’Intérieur, n’a pas vraiment apprécié. Elle a immédiatement saisi le directeur général de la police nationale pour diligenter une enquête hiérarchique interne dont les résultats doivent lui parvenir dans un délai très bref qui ne doit pas dépasser vingt-quatre heures.
Selon son Cabinet, « il est totalement inadmissible d’adresser ainsi à une collectivité locale une question de la sorte, sur un sujet qui n’a pas sa place dans les activités d’un Service départemental d’information générale« .
Pas sûr que ce soit suffisant pour calmer la polémique…