
Le géant américain des logiciels, Microsoft, est désormais armé de mandats judiciaires et peut enfin faire la guerre aux délinquants du net en déployant sa propre police d'intervention afin de saisir les logiciels à l'origine de piratages à grande échelle.
La multinationale informatique fondée par Bill Gates et Paul Allen, dont la principale activité consiste à développer des systèmes d’exploitation et des logiciels pour micro-ordinateur, dispose d'une unité interne de "lutte contre le crime numérique". Ainsi, dans le cadre d'une campagne de lutte contre les escroqueries en ligne, deux serveurs utilisés par des cybercriminels, l'un en Pennsylvanie l'autre dans l'Illinois, ont été saisis vendredi 23 mars.
Le groupe informatique de Seattle (Nord-Ouest des Etats-Unis), dans un communiqué paru dimanche 25 mars, s'est félicité d'avoir "mené avec succès une action mondiale coordonnée contre certaines des organisations criminelles informatiques les plus notoires, qui nourrissent la fraude par internet et les vols d'identité".
L'équipe d'intervention s'est appuyée sur les lois conçues pour lutter contre la mafia afin d'obtenir des mandats de saisies des serveurs qui servaient à contrôler les ordinateurs infectés par un virus. Une technique qui, à défaut d'intercepter les criminels, permet de faire stopper l'activité grâce à la localisation des ordinateurs à l'origine de l'action.
Ces serveurs saisis se sont introduits dans des millions d'ordinateurs. Il s'agit d'un virus capable de copier des numéros de comptes et codes secrets bancaires, mais aussi des données ayant permis de voler sur les cinq dernières années pour 100 millions de dollars en ligne.
La multinationale informatique fondée par Bill Gates et Paul Allen, dont la principale activité consiste à développer des systèmes d’exploitation et des logiciels pour micro-ordinateur, dispose d'une unité interne de "lutte contre le crime numérique". Ainsi, dans le cadre d'une campagne de lutte contre les escroqueries en ligne, deux serveurs utilisés par des cybercriminels, l'un en Pennsylvanie l'autre dans l'Illinois, ont été saisis vendredi 23 mars.
Le groupe informatique de Seattle (Nord-Ouest des Etats-Unis), dans un communiqué paru dimanche 25 mars, s'est félicité d'avoir "mené avec succès une action mondiale coordonnée contre certaines des organisations criminelles informatiques les plus notoires, qui nourrissent la fraude par internet et les vols d'identité".
L'équipe d'intervention s'est appuyée sur les lois conçues pour lutter contre la mafia afin d'obtenir des mandats de saisies des serveurs qui servaient à contrôler les ordinateurs infectés par un virus. Une technique qui, à défaut d'intercepter les criminels, permet de faire stopper l'activité grâce à la localisation des ordinateurs à l'origine de l'action.
Ces serveurs saisis se sont introduits dans des millions d'ordinateurs. Il s'agit d'un virus capable de copier des numéros de comptes et codes secrets bancaires, mais aussi des données ayant permis de voler sur les cinq dernières années pour 100 millions de dollars en ligne.