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Michel Tamaya : “La Réunion est contre l’autonomie et le statu quo”

Assemblée unique : acte I, c’est fait ! Les conclusions de l’atelier 8 “Gouvernance” “confirment la nécessité d’une évolution institutionnelle, mais aussi le désir d’une grande partie de la population de rester dans le droit commun français”. Assemblée unique, acte II, c’est ce matin à la Région Réunion.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le jeudi 30 juillet 2009 à 07H04

L’acte I devait montrer le besoin et le souhait d’une évolution institutionnelle à La Réunion. C’est fait. Le rapport de l’atelier 8 “Gouvernance” des Etats généraux est sans équivoque selon Michel Tamaya, l’un des rapporteurs. “La Réunion est contre l’autonomie et la statu quo”.

“Toutefois, la population réunionnaise reconnaît aujourd’hui la nécessité d’une évolution institutionnelle, mais dans le droit commun français”. Cela signifie que si la France, suite au rapport Balladur, vote la fusion du Conseil régional et du Conseil général en une assemblée unique, La Réunion demande son application à La Réunion.

Paul Vergès l’avait déjà réclamé en 1982 au début du mandat présidentiel de François Mitterrand. Jean-Paul Virapoullé avait convaincu les “Sages” de l’anti-constitutionnalité du projet à l’époque. C’était il y a 27 ans déjà.

Le sénateur de La Réunion a dit récemment sur notre site : “Je ne suis pas contre l’Assemblée unique, mais elle doit se faire dans le cadre du droit commun”. C’est ce que demandent également les Réunionnais dans les conclusions de l’Atelier 8 “Gouvernance”.

Finalement, c’est – encore – Paul Vergès qui aura le dernier mot. Le président de la Région Réunion déclarait sur Zinfos974.com : “L’Assemblée unique s’imposera d’elle-même”. L’acte II qui débute ce matin à la Région Réunion le conforte dans sa vision de l’évolution institutionnelle de La Réunion.

C’est donc à la pyramide inversée au Moufia que les deux assemblées locales, Conseil régional et Conseil général, jetteront les premières bases de la future assemblée unique… qui ne se fera à La Réunion que si elle est mise en place en métropole.

Et à ce niveau, rien n’est décidé car il n’est pas sûr que 3.000 élus locaux sur 6.000 soient prêts à perdre leurs mandats et toutes les indemnités qui vont avec…

Sur la vidéo, Michel Tamaya revient sur les conclusions de l’atelier 8 “Gouvernance”.

 

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