Elizabeth Gimenez, membre du Front national et un temps pressentie pour être candidate dans la 2ème circonscription, a éprouvé le besoin de déverser sa haine sur la commune du Port et ses habitants.
Dans une déclaration reproduite par le JIR du mardi 22 mai 2012, elle affirme : « C’est une ville cancrelat. Hormis la médiathèque et l’école des beaux-arts, il n’y a absolument rien d’attrayant en termes d’architecture. »
L’injure est inacceptable. A tel point que le journaliste du JIR n’a pas hésité à qualifier les propos de Mme Gimenez de « détonnants et ambigüs ».
Elizabeth Gimenez rabaisse ainsi toutes les Portoises et tous les Portois au rang de cancrelats. C’est toute la population du Port qu’elle tente d’humilier par ses propos d’une ignominie rare.
Cette insulte proférée par une représentante du Front national vient après l’invective de Jean-Marc Gamarus, premier adjoint d’Huguette Bello, ordonnant au maire du Port, Jean-Yves Langenier, « Va dire à ton maitre », sous-entendant ainsi que le maire portois est un esclave.
Nous l’avons déjà dit : la période électorale exacerbe les tensions et les passions mais elle ne peut en rien justifier tous les propos basés sur la vindicte, sur l’exclusion, sur la haine.
Il est largement temps que chacun se reprenne, que l’on n’impose pas à cette campagne électorale un ton et un climat honteux et dangereux et que l’on laisse l’électorat trancher le débat en toute sérénité.
Michel Séraphine, 1er adjoint au maire du Port