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Michel Fontaine et Droits de l’Homme : un mépris affiché

Le sénateur-maire de Saint-Pierre vient, une fois de plus, le samedi 31 mai, de prouver à la face du monde le mépris total qu’il éprouve pour tout ce qui concerne les droits de l’homme et le respect de la démocratie. Afin que les droits de l’homme soient respectés, une haute autorité a été instituée, le […]

Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 05 juin 2015 à 10H22

Le sénateur-maire de Saint-Pierre vient, une fois de plus, le samedi 31 mai, de prouver à la face du monde le mépris total qu’il éprouve pour tout ce qui concerne les droits de l’homme et le respect de la démocratie.

Afin que les droits de l’homme soient respectés, une haute autorité a été instituée, le Délégué aux droits de l’homme. Il s’agit d’une institution constitutionnelle indépendante de tous les pouvoirs publics. Le Délégué nomme ses représentants dans tous les départements, indépendamment des influences d’où qu’elles viennent.

Une indépendance qui, selon toute apparence, déplaît « souverainement » aux minables petits potentats municipaux qui agissent, sur leur territoire, comme de vulgaires hobereaux provinciaux moyenâgeux. C’est le cas dans notre bonne ville de Saint-Pierre.

Rappelons-le, lors des élections municipales de 2014, le représentant du Délégué a eu le front, que dis-je, le culot, l’audace, l’impudence de se prononcer pour un candidat autre que le sénateur-maire-président local de l’UMP-président de la CIVIS-médecin, etc. Crime de lèse-majesté.

Michel Fontaine a fait sienne la devise de Jean Fontaine, ex-député-maire FN de Saint-Louis quand il lâchait ses chiens (entendez ses nervis) sur les journalistes du Quotidien :
« Si on n’est pas avec moi, on est contre moi ! »

Dans la foulée, il a fermé le local mis à la disposition du représentant du Délégué. Lequel s’est alors exilé au Tampon.

Non content de son coup de force, Michel Fontaine est allé larmoyer piteusement, par courrier officiel, auprès du Délégué d’alors, Dominique Baudis. Qui l’a envoyé paître dans les grandes largeurs. Après la mort de M. Baudis, il a réitéré ses lamentations auprès de son successeur, Jacques Toubon. Même absence de réponse. Humiliant, non ?

Le maire sudiste pensait bien qu’après ce temps, le représentant du Délégué reviendrait s’installer dans sa commune. Manque de bol, il est resté au Tampon. Vexation évidente. Et mépris en retour : « Quand on n’est pas, etc. … »

Samedi 31 mai se tenait dans les Jardins de la mairie du Sud « la Journée du droit », à l’intention du grand public, avec les deux représentants départementaux du Délégué, notaires, avocats, huissiers.

Le maire est allé saluer tout le monde ; les avocats, on en a toujours besoin au cas où ; les notaires aussi, pour gérer sa fortune quand elle est immense. Salutations à tout le monde donc, sauf… aux représentants du Délégué, institution constitutionnelle française.

Et il se dit « républicain », aussi républicain que le nouveau parti à la dévotion de l’autre agité du bocal qui considère que la France est à son service là où un De Gaulle se mettait au service de la France.

Qui se ressemble, n’est-ce pas ? Chacun jugera.

Jules Bénard

 

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