Le septuple champion du monde de F1, l’Allemand Michael Schumacher, était toujours entre la vie et la mort après son accident de ski dans la station de Méribel en Savoie. Selon ses médecins, « son état neurologique s’est dégradé rapidement ».
« Il a des lésions diffuses dans le cerveau et une pression intra-cranienne importante. Il est dans une situation critique sur le plan de la réanimation cérébrale », ont expliqué ces derniers.
Selon les médecins grenoblois, la tête de Michael Schumacher est venue brutalement heurter une surface dure, faisant subir au cerveau une décélération brutale. Cette dernière entraîne des lésions de cisaillement des fibres nerveuses qui ne sont pas nécessairement visibles au scanner effectué immédiatement après le traumatisme.
Son cerveau a donc grossi à l’intérieur du crâne, provoquant un risque d’« engagement », c’est-à-dire une descente du cerveau vers le [trou occipital]urlblank:http://fr.wiktionary.org/wiki/trou_occipital . Ce mouvement risquerait d’infliger une pression sur la moelle épinière et d’entraîner des atteintes de centres nerveux vitaux.
La bataille des médecins à l’heure actuelle est de réduire la pression intracrânienne de Michael Schumacher. Une ouverture de la boite crânienne de l’ancien pilote est également envisagée, afin de laisser au cerveau un peu plus d’espace.
Si le plus grand champion de l’histoire de la F1 arrive à s’en sortir, il n’est pas sûr qu’il soit tiré d’affaire car il est rare de sortir sans séquelles d’un traumatisme sévère. Il peut s’agir de troubles cognitifs (irritabilité, lenteur, troubles de la mémoire et de l’attention) et plus rarement de troubles moteurs (paralysie, perte d’équilibre) et de crises d’épilepsie.
L’annonce dimanche de l’hospitalisation du champion allemand a fait très vite le tour du monde. C’est dans le milieu de la F1 où l’on trouve les réactions les plus nombreuses :