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« Mi fout’ à ou in’ balle dans la tête ! »

G. n’aime pas, mais alors là pas du tout, que les forces de l’ordre ou les agents de sécurité s’en prennent à sa petite personne. Quand il a bu, il tutoie les puissants et Bruce Lee la pas son cousin ! A jeun, ce courageux cogneur de femmes la joue feutrée, ce qui explique son […]

Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 14 février 2014 à 10H28
G. n’aime pas, mais alors là pas du tout, que les forces de l’ordre ou les agents de sécurité s’en prennent à sa petite personne. Quand il a bu, il tutoie les puissants et Bruce Lee la pas son cousin ! A jeun, ce courageux cogneur de femmes la joue feutrée, ce qui explique son absence à l’audience. Une attitude très prisée des lâches, comme l’a souligné le procureur Giraudet.
 
Sortant d’une soirée très arrosée, rond comme une queue-de-pelle et pour un motif connu de lui seul, il tombe à bras raccourcis sur son épouse. Des coups semble-t-il très appuyés puisque la pauvre doit être conduite aux Urgences.
 
A ce grand monsieur, tout est permis au-delà d’un certain nombre de degrés. Cela l’embête vraiment de garer sa voiture plus loin sur le parking. Ni une ni deux, le voilà qui bloque la rampe d’accès aux urgences, réservée aux ambulances privées et aux pompiers.
 
Les vigiles du CHRS lui demandent poliment de déplacer son véhicule, ce qui l’incommode fatalement : comment, oser lui intimer, à lui, d’aller ailleurs ? Non mais ! On va voir ce qu’on va voir… Il répond poliment aux vigiles en leur cognant dessus sans prévenir.
 
Les policiers arrivent sur ces entrefaites et en prennent aussi pour leur grade. Noms d’oiseaux et menaces fusent dans l’air surchauffé du soir. « Zot’ i connaît pas moin, zot’ ; mi connais d’moune, moin ; moin lé in fluent, moin ; zot’ lé au chômage… » Et le point d’orgue : « Mi coque à zot’ in’ balle dans la tête ! »
 
En attendant son jugement, G. a eu le temps de « convaincre » son épouse de retirer sa plainte pour coups et blessures, « ce qui est malheureusement souvent le cas dans les violences conjugales », a souligné le procureur, ajoutant, pince-sans-rire : « Prenons garde à nous, juges, procureurs, témoins, M. G. est là ! »
 
Ce matamore qui n’a que « le courage des alcooliques pour taper sur sa femme » aura 6 mois (dont 3 avec sursis) pour méditer sur les inconvénients de l’éthylisme forcené et de ses fâcheuses conséquences, ainsi que sur l’insolence consistant à ne pas répondre à une convocation de justice !

 

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