Après une longue et minutieuse instruction, le juge avait décidé de renvoyer Ridaï-Mdallah Mari devant la cour d’assises de La Réunion. L’avocat du meurtrier de Vanina, compte tenu des rapports psychiatriques qui avaient conclu à l’abolition du discernement de Ridaï-Mdallah Mari au moment des faits, avait fait appel de la décision ordonnant le renvoi devant la cour d’assises.
Sa demande avait été examinée lors d’une audience d’appel le 7 avril dernier. La décision rendue par la chambre de l’instruction le vendredi 15 mai, confirmait le renvoi devant la cour d’assises. Le conseil de Ridaï-Mdallah Mari s’était alors pourvu en cassation. Celle-ci s’est prononcée et a décidé de casser la décision de renvoi devant la cour d’assises.
Suite à l’arrêt de la cour de cassation, Ridaï-Mdallah Mari ne sera donc par jugé, pour le moment, pour son acte ignoble devant la cour d’assises. La procédure étant allée au bout de son parcours devant la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, le dossier va revenir devant la chambre de l’instruction de La Réunion.
Pour rappel, le mis en cause, qui a utilisé une arme blanche, avait été interpellé dans un état second. D’abord conduit à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue, il avait ensuite été placé en détention provisoire le temps de l’instruction.
À l’époque interrogé sur les circonstances de ce meurtre, Eric Tuffery, procureur de la République, le décrira comme étant d’une « grande sauvagerie ».