Lors de l'instruction de ce meurtre atroce, trois experts psychiatriques avaient estimé que Ridaï-Mdallah Mari, meurtrier présumé, n'était pas conscient de ses actes au moment des faits. Ils avaient tous conclu à une abolition du discernement du mis en cause. Ceci entraînant de facto une irresponsabilité pénale si retenue par la chambre de l'instruction.
Le 15 mai 2020, la chambre de l'instruction avait choisi de ne pas suivre l'avis des trois experts. Elle avait décidé de renvoyer Ridaï-Mdallah Mari devant la cour d'assises pour le chef d'accusation de meurtre. L'avocat de ce dernier avait alors porté l'affaire en cassation et obtenu gain de cause le 15 octobre 2020. Un nouvel examen du dossier avait eu lieu le 5 février dernier en chambre de l'instruction à la cour d'appel de Saint-Denis.
L'audience du vendredi 5 février après-midi avait débuté par les auditions des experts, puis celle des parties prenantes de l'affaire. La décision de la chambre de l'instruction vient de tomber : Ridaï-Mdallah Mari est déclaré apte a être jugé devant une cour d'assises pour répondre de ses actes. Le tribunal reconnaît l'altération du comportement de l'accusé mais juge que les débats restent ouverts et peuvent se tenir devant les jurés de la cour d'Assises.
Le 15 mai 2020, la chambre de l'instruction avait choisi de ne pas suivre l'avis des trois experts. Elle avait décidé de renvoyer Ridaï-Mdallah Mari devant la cour d'assises pour le chef d'accusation de meurtre. L'avocat de ce dernier avait alors porté l'affaire en cassation et obtenu gain de cause le 15 octobre 2020. Un nouvel examen du dossier avait eu lieu le 5 février dernier en chambre de l'instruction à la cour d'appel de Saint-Denis.
L'audience du vendredi 5 février après-midi avait débuté par les auditions des experts, puis celle des parties prenantes de l'affaire. La décision de la chambre de l'instruction vient de tomber : Ridaï-Mdallah Mari est déclaré apte a être jugé devant une cour d'assises pour répondre de ses actes. Le tribunal reconnaît l'altération du comportement de l'accusé mais juge que les débats restent ouverts et peuvent se tenir devant les jurés de la cour d'Assises.