Jean Joël Gardebien, 36 ans, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, sur son colocataire Grégory Béraux en avril 2015 à l’Entre-Deux. Son squelette avait été retrouvé 7 mois plus tard au pied d'une falaise à 50 mètres du domicile.
La défense a rappelé qu’il y avait eu des aveux, certes, "sous la pression en garde à vue", mais que depuis, Jean Joël Gardebien nie. Et il y a un manque d'éléments matériels pour l'incriminer.
Mais les jurés l'ont jugé coupable. Connu pour ses accès de colère et violence, ses addictions et ses mensonges, Jean Joël Gardebien, couvert d'égratignures, s'inquiétant plus pour son loyer que la disparition de son ami, n'a pas dit grand-chose pour se défendre. "Je n'ai rien à faire dans cette histoire", répète-t-il. En vain.
"On a eu une vérité judiciaire. Est ce qu’on a la vérité tout court ?" demande l’avocat de Jean Joël Gardebien, Me Jean-Jacques Morel. Le mystère perdure donc. "Si l’accusé fait de son innocence une question de principe, il fera appel, explique-t-il, soit il estime, entre le temps purgé et les remises de peine s’il se conduit bien, il sera dehors dans à peu près cinq ans".
En effet, les proches repartent "avec toutes leurs questions", affirme Me Marie Briot, avocate du fils de la victime.
La défense a rappelé qu’il y avait eu des aveux, certes, "sous la pression en garde à vue", mais que depuis, Jean Joël Gardebien nie. Et il y a un manque d'éléments matériels pour l'incriminer.
Mais les jurés l'ont jugé coupable. Connu pour ses accès de colère et violence, ses addictions et ses mensonges, Jean Joël Gardebien, couvert d'égratignures, s'inquiétant plus pour son loyer que la disparition de son ami, n'a pas dit grand-chose pour se défendre. "Je n'ai rien à faire dans cette histoire", répète-t-il. En vain.
"On a eu une vérité judiciaire. Est ce qu’on a la vérité tout court ?" demande l’avocat de Jean Joël Gardebien, Me Jean-Jacques Morel. Le mystère perdure donc. "Si l’accusé fait de son innocence une question de principe, il fera appel, explique-t-il, soit il estime, entre le temps purgé et les remises de peine s’il se conduit bien, il sera dehors dans à peu près cinq ans".
En effet, les proches repartent "avec toutes leurs questions", affirme Me Marie Briot, avocate du fils de la victime.