C’est aux premières heures du 14 septembre 2019 que le corps de Barnabé Dalleau a été découvert gisant dans son sang, dans sa maison à Sainte-Suzanne. Un corps mutilé par 40 coups de couteau et une femme sur lui, une arme blanche à la main. "Regarde kosa ma fin faire", aurait-elle dit. Voilà la scène dont témoigne le compagnon de l’auteure présumée de ce meurtre.
Elle avait passé la deuxième partie de l’après-midi à boire avec ce voisin, chez lui. Ils étaient d’ailleurs déjà saouls lorsque le copain de la femme se joint à eux. Il s’absente ensuite un instant mais, entendant les cris hystériques de sa compagne, revient en courant. Alors que Barnabé Dalleau est certainement déjà mort, elle tente de lui prodiguer les premiers soins et appelle les secours. Mais à l’arrivée des gendarmes, elle s’enfuit et sera retrouvée en robe de chambre et pantoufles dans un buisson.
Après 18 mois de détention, la quadragénaire demande à sortir de la prison de Domenjod en attendant son procès devant les Assises. Ce mardi devant la chambre de l’instruction, la détenue – qui maintient toujours souffrir d’un trou de mémoire - a patienté avant de prendre la parole. "Il est possible que j’aie poussé des cris car j’avais peur en retrouvant le corps", affirme-t-elle. Concernant sa sortie de prison : "Je veux juste retrouver un peu de dignité et d’intimité".
Pour sa défense, Me Jean-Jacques Morel a rappelé que dans cette "curieuse affaire", il n’y a "aucune preuve irréfutable" et "pas de mobile". Pour l’avocat, l’ADN sur le manche du couteau n’aurait rien de surprenant car elle avait l’habitude de se rendre chez lui. Concernant le témoignage, "il n’y a pas de témoin, il est arrivé après les faits".
L’avocat général a quant à lui rappelé que la détenue encourt 30 ans de réclusion criminelle et qu’il n’y a aucune garantie de représentation de sa part le jour de son procès. Elle risquerait aussi de réitérer les faits car les trous noirs seraient fréquents lorsqu’elle boit et selon le psychiatre, elle deviendrait dans ces moments-là "susceptible" et "agressive". Son ami de beuverie aurait-il fait remonter de sombres souvenirs de son enfance chaotique et d’un père qui aurait abusé d’elle ?
On en saura davantage au moment de son procès devant les Assises. Pour l’instant, l’auteure présumée est maintenue en détention.
Elle avait passé la deuxième partie de l’après-midi à boire avec ce voisin, chez lui. Ils étaient d’ailleurs déjà saouls lorsque le copain de la femme se joint à eux. Il s’absente ensuite un instant mais, entendant les cris hystériques de sa compagne, revient en courant. Alors que Barnabé Dalleau est certainement déjà mort, elle tente de lui prodiguer les premiers soins et appelle les secours. Mais à l’arrivée des gendarmes, elle s’enfuit et sera retrouvée en robe de chambre et pantoufles dans un buisson.
Après 18 mois de détention, la quadragénaire demande à sortir de la prison de Domenjod en attendant son procès devant les Assises. Ce mardi devant la chambre de l’instruction, la détenue – qui maintient toujours souffrir d’un trou de mémoire - a patienté avant de prendre la parole. "Il est possible que j’aie poussé des cris car j’avais peur en retrouvant le corps", affirme-t-elle. Concernant sa sortie de prison : "Je veux juste retrouver un peu de dignité et d’intimité".
Pour sa défense, Me Jean-Jacques Morel a rappelé que dans cette "curieuse affaire", il n’y a "aucune preuve irréfutable" et "pas de mobile". Pour l’avocat, l’ADN sur le manche du couteau n’aurait rien de surprenant car elle avait l’habitude de se rendre chez lui. Concernant le témoignage, "il n’y a pas de témoin, il est arrivé après les faits".
L’avocat général a quant à lui rappelé que la détenue encourt 30 ans de réclusion criminelle et qu’il n’y a aucune garantie de représentation de sa part le jour de son procès. Elle risquerait aussi de réitérer les faits car les trous noirs seraient fréquents lorsqu’elle boit et selon le psychiatre, elle deviendrait dans ces moments-là "susceptible" et "agressive". Son ami de beuverie aurait-il fait remonter de sombres souvenirs de son enfance chaotique et d’un père qui aurait abusé d’elle ?
On en saura davantage au moment de son procès devant les Assises. Pour l’instant, l’auteure présumée est maintenue en détention.