L’ enquête de la brigade criminelle sur le meurtre d’Albert Sibalo, tué à coup de parpaings et dont le corps a été retrouvé calciné le 17 août dernier, avance doucement mais surement. Selon les informations du Jir, un homme de 40 ans, qui se savait recherché pour être entendu dans cette affaire, s’est rendu de lui-même au commissariat Malartic, mardi dernier. Mais il n’en ressortira pas de sitôt. Celui que l’on va nommer I.T est arrivé en état d’ivresse dans les locaux de la police nationale. Avant d’être entendu, il passera quelques heures en cellule de dégrisement, afin d’avoir les idées claires.
Même s’il nie les faits concernant l’incendie du corps d’Albert Sibalo, qu’il connaissait bien, et qui a été retrouvé calciné dans un squat à proximité du boulevard Lancastel, I.T va devoir s’expliquer. Au fil de l’interrogatoire, les policiers apprennent que ce dernier est connu des services de police pour des faits de violences et qu’il a été condamné plusieurs fois devant le tribunal correctionnel.
D’ailleurs, il s’était souvent disputé violemment avec la victime. Mais ce qui interpelle les policiers, c’est cette rumeur qui circule dans le cercle des SDF. I.T serait arrivé un soir dans un bar, ivre, et se serait venté d’avoir tué son camarade Albert Sibalo. Il devrait être rapidement entendu par le juge d’instruction.
Selon les premiers éléments de l’enquête, il apparaît que le corps d’Albert Sibalo a été brûlé, non pas avec de l’essence mais du rhum. De plus, le corps a été déplacé afin de dissimuler l’homicide et faire croire à la thèse d’un incendie. L’enquête se poursuit.