[Le 9 avril 2019, Jean-Patrice Dosité était poignardé en plein cœur par sa compagne]urlblank:https://www.zinfos974.com/%E2%96%B6%EF%B8%8F-Sainte-Anne-Un-homme-de-32-ans-mortellement-poignarde-par-sa-compagne_a139269.html du moment à Sainte-Anne, en pleine rue et devant témoins. Le malheureux de 32 ans n’avait pas survécu à cette agression.
Des violences réciproques s’étaient à priori déroulées juste avant le drame et la victime avait décidé de quitter le domicile pour mettre fin à la dispute. Mais Alison R., la meurtrière supposée, alcoolisée et sous l’influence du cannabis et de médicaments, avait poursuivi son compagnon avant de lui planter une lame de couteau dans la poitrine. Un seul coup porté de haut en bas avait suffit à entraîner la mort.
Depuis près de deux ans, la Bénédictine est détenue provisoirement à la maison d’arrêt de Domenjod. [Alors qu’elle avait demandé a être placée sous contrôle judiciaire le 13 avril dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/La-meurtriere-presumee-de-Ste-Anne-reste-en-prison_a168134.html dans l’attente de son procès, la chambre de l’instruction avait rejeté sa demande. Elle avait déclaré lors de l’audience avoir beaucoup changé en deux ans : « La prison m’a beaucoup appris. J’ai compris que la vie ce n’était pas que boire de l’alcool et prendre des médicaments. Avant, tout tournait autour de ça. Maintenant, je suis suivie par un psychologue et j’ai soigné mes addictions ». L’accusée était âgée de 23 ans au moment des faits et avait déjà été condamnée à trois reprises pour des faits de violences.
En défense, Me Julien Baracco avait plaidé en ce sens : « Ma cliente a suivi une formation. Nous n’avons jamais fait de demande de remise en liberté depuis le drame, justement parce que Madame R. avait besoin d’évoluer. Et le résultat est très positif ».
« Une guerrière »
Au cours de l’instruction, elle est décrite comme « une guerrière » par les experts qui l’ont examinée. Il apparait également que Alison R. aurait toujours choisi des conjoints violents et avait pour habitude de boire et de consommer massivement des amphétamines. « Une personnalité qui expliquerait son passage à l’acte », indiqueront les experts. À noter que ces expertises ont été menées juste après les faits. « Oui, mais il y a une évolution », fera remarquer son avocat.
Alison R. aura deux jours pour convaincre la cour d’Assises qu’elle n’est plus la même femme, qu’il n’y a plus de risque de récidive et qu’elle a essayé de se défendre face à son compagnon comme elle l’avait indiqué le jour de sa mise en examen pour meurtre.