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Méthologie de la désinformation de la crise requin

Le collectif de Jean Bernard Galves n’est pas content ! Faché qu’on ne les écoute pas , qu’on ne les écoute plus, eux et les scientifiques de la réserve dont ils sont si proche. Pourtant si l’on suit leur prose tout est clair comme de l’eau de roche. L’état en pêchant dans les zones récifales […]

Ecrit par – le jeudi 08 septembre 2016 à 15H11

Le collectif de Jean Bernard Galves n’est pas content ! Faché qu’on ne les écoute pas , qu’on ne les écoute plus, eux et les scientifiques de la réserve dont ils sont si proche. Pourtant si l’on suit leur prose tout est clair comme de l’eau de roche.
L’état en pêchant dans les zones récifales mettrait les citoyens en danger?
 C’est pourtant grâce a l’action des associations environnementales qu’aucun moyen de pêche n’a pu être déployé dans les zones de protection renforcées de la réserve marine suite aux recours présenté en mai 2016. Il n’y a donc aucune pêche dans les ZPR de la réserve marine qui englobe la totalité des zones d’activité humaine dans l’ouest.

Qu’importe que les drumlines ne soient appatées que la nuit, 4 jours seulement en semaine et a 8 kms de la zone de la dernière attaque! Qu’importe que les attaques aient commencé 4 ans et demi avant le programme cap requin 2 lancé en septembre 2015!
Qu’importe que le porte parole de ce collectif ai lui même vanté les mérites de ces drumlines comme étant des engins de pêche respectueux de l’environnement et permettant de protéger les usagers nautiques!

Jean bernard Galves et les associations qu’il représente sont fâché ! Est ce parce qu’à force de dire tout et son contraire plus personne n’écoute leurs cris d’orfraie ?
Si les drumlines sont si dangereuses pourquoi l’IRD principal fournisseur des conseillers scientifiques de la réserve et de ses directeurs(trices) l’a t’il utilisé largement lors du programme CHARC , programme pourtant salué par ces associations environnementales? N’y a t’il pas un défaut dans leur logique ?

Ce porte parole qui reproche au préfet, au CRPMEM et aux association de protection des usagers leur manque de méthode est pourtant un expert : plongeur bouteille , scientifique autoproclamé , pêcheur de requin , l’homme se découvre une vocation : la protection des requins .
Pour se faire il propose en 2013 des méthodes de protection des spots a partir d’ondes sonores. La méthode est prouvée empiriquement ! Sont elles approuvés par une quelconque méthode ? Pas de soucis les réunionnais pourront le tester a grande échelle! Dans un article paru le 15 avril 2013 le journaliste cite Jean Bernard Galves :
 
« Dans ses cartons, Jean-Bernard Galvès a une solution, même si elle reste à « expérimenter à une grande échelle » de son propre aveu, qui consiste à utiliser des ondes sonores pour éloigner les requins.  »

Bel méthodologie en effet ! Il s’avère que justement ce type de répulsif a été testé récemment aux Bahamas avec des résultats pour le moins peu probant les squales étant d’abord repoussé pour ensuite s’habituer au signal.
 
Quelques mois plus tard suite aux recommandations des associations écologistes le concept de drumlines intelligentes est conçu par les acteurs de prévention du risque requin. D’une simple bouée équipée d’un hameçon et d’un corps mort , l’engin inventé intègre une balise GPS et un systeme d’appel GSM afin de permettre la relâche rapide de toutes les prises accessoires . L’équipement est couteux et lourd a mettre en œuvre mais au regard du bénéfice écologique ce cout est, sans le moindre doute, acceptable !
 
Les tests effectués en baie de St Paul sous le contrôle de balise CHARC et de caméras posés par l’IRD démontre la non attractivité de ces engins de peche (on ne constate aucune différence de fréquentation des sites que les drumlines soient appatées ou non). Cela n’empêchera pas ce collectif d’arguer depuis des mois que ces dispositifs seraient la principal cause d’attractivité des requins. Pourtant ces engins de pêches n’ont été déployés sur la cote ouest que depuis septembre 2015 !

Dans un courrier de ce collectif du 15/04/2013 les fameuses drumlines deviennent soudain inefficaces et couteuses. La méthodologie d’alors n’avait elle pas été conclu avec les scientifiques dans le cadre des CO4R? N’est ce pas dans le cadre d’un consensus avec ces mêmes associations écologistes que ces drumlines ont été inventés pour protéger la faune ?
 
 
Pire nos associations nous apprennent en aout 2014 que les drumlines seraient susceptibles de tuer des baleines, propos que confirme Mr GALVES.

La photo d’une baleine accrochée à une bouée fait le buzz pendant quelques jours.  Qu’importe qu’aucune des 4 drumlines en test en baie de st paul ne soient manquantes et que la bouée de la photo ne ressemble absolument pas aux bouées de Caprequin! Qu’importe que depuis lors aucune baleine n’est été blessée ou tuée depuis lors par une drumline : Caprequin est coupable sans aucun doute !

Depuis l’interdiction préfectorale de juillet 2013 plus besoin de chercher de cause aux attaques ! Le non respect d’une interdiction se suffit à lui-même pour porter l’opprobre sur les victimes. On n’attend plus désormais que l’opinion s’habitue à la situation en détournant son regard.
 
Comment ce collectif et ces scientifiques de la réserve marine peuvent il avoir le culot de mettre en cause des drumlines dont ils ont eux même refusé récemment la pose en face du spot de boucan . Pourquoi avoir créé des zones de protection renforcée dans les seules zones où il y avait des activités humaines ? Qu’importe que la méthodologie ne soit pas le fort de Mr GALVES, de son collectif ni des scientifiques qui les soutiennent. Pour le coup c’est leur logique qui m’échappe !
 
On constate avec le recul que ce collectif qui a systématiquement dit tout et son contraire , exagéré des faits , menti sur d’autres avec pour seul but de contredire toute tentative de sécurisation en stigmatisant au passage une catégorie de population soit disant responsable de tout les maux est toujours avide de polémiques et de contre vérités divisant, attisant l’opinion sans jamais proposer de solutions. On en vient à reprocher aux victimes la baisse du tourisme, un comble d’hypocrisie venant de gens qui au mieux n’ont rien fait!

Comment ce collectif justifie t’il leur inaction dans la situation exceptionnelle que nous vivons ? Toutes ces associations environnementales n’ont-elles pas d’autres intérêts cachés en soutenant systématiquement les avis du conseil scientifique de la réserve marine malgré les morts et le manque de solution concrète proposé par ce dernier? Bernard SERET et l’IRD ont vendu cette réserve comme un formidable outil pour le tourisme réunionnais ! 10 ans plus tard le bilan est sombre, entaché par le sang des victimes de l’expérimentation de nos apprentis sorciers pays !
 
A BERZIOU

 

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