Mesures de lutte contre la COVID-19 : Le préfet compte sur « la responsabilité individuelle et collective »
Jacques Billant, préfet de La Réunion, a fait le point sur les mesures de lutte contre la Covid-19 alors qu’hier trois foyers de contamination ont été identifiés à St-Denis. Ce vendredi, 22 cas ont été enregistrés soit 776 au total. 5 chaînes de transmission sont à l'heure actuelle identifiées. Le préfet veillera au "respect des recommandations, des règles, des interdictions".
Ecrit par PB – le vendredi 14 août 2020 à 18H15
« Oui le risque existe, il est grand, il est fort ». Face à cette accélération de la circulation du virus à La Réunion le représentant de l’état a déjà annoncé hier soir [un renforcement du dispositif de dépistage et l’obligation du port du masque dans certains espaces publics non couverts. ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Covid-19-Port-du-masque-obligatoire-dans-certains-espaces-publics-non-couverts_a158637.html
Ce vendredi, le préfet a dit entendre les inquiétudes de ceux qui réclament le rétablissement d’une septaine obligatoire et un dépistage pour les voyageurs.
« Le risque 0 n’existe pas », a-t-il répondu arguant qu’il était impossible de contrôler chacun comptant sur
« la responsabilité morale » des voyageurs. Faute de quoi
« se serait sauter sans parachute », a comparé le préfet de La Réunion. Le parachute est ici le test avant embarquement, le port masque et le test à J +7 , a-t-il précisé.
« Alors que chacun mette son parachute et permette une rentrée sécurisée aux autres ». Interrogé à nouveau sur la question de la réglementation pour les voyageurs, le
préfet a rappelé qu’il ne peut ainsi imposer une quarantaine obligatoire faute de cadre juridique à l’exception de voyageurs en provenance de Mayotte ou de pays classés en rouge dans la zone océan Indien.
Jacques Billant a insisté avec gravité sur la responsabilité individuelle et collective en cette période de rentrée . » Je suis convaincu que le civisme est la clé de lutte de cette épidémique », d’autant que chacun connait son rôle aujourd’hui a ajouté Jacques Billant en comparaison avec le début de l’épidémie. Son message: « Respect des recommandations, des règles, des interdictions ». Il y veillera « avec fermeté » a-t-il prévenu.
Ces règles pourraient d’ailleurs durcir en fonction de l’évolution de la situation. Le préfet peut ainsi interdire des manifestations, réglementer les transports collectifs, réguler certaines activités recevant du public, fermer des établissements, interdire la tenue des marchés, l’accès plage ou encore à des aires de pique-nique.