Le journal sud-africain Sunday Times d’aujourd’hui accuse les services de sécurité et d’espionnage sud-africains de ne pas avoir réagi assez rapidement aux menaces terroristes contre la Coupe du Monde de football.
Cet article fait suite aux conseils aux voyageurs lancés par les gouvernements américain et britannique cette semaine, concernant justement la menace terroriste en Afrique du Sud pendant les 6 prochaines semaines.
L’article du Sunday Times révèle que des camps de formation au terrorisme dirigés par des Pakistanais et des Somaliens existent au nord du Mozambique et que des hommes ayant été formés dans ces camps pourraient avoir traversé la frontière pour rejoindre ou pour former des cellules terroristes en vue d’attaques pendant la Coupe du Monde.
Il indique aussi que des cellules de surveillance et d’attaque existent déjà en Afrique du Sud et qu’elles sont liées à Al Qaïda et à ses alliés somaliens, al-Shahaab.
Ces cellules planifient des attaques pendant la Coupe du Monde.
Les services de sécurité sud-africains essayent de rattraper le temps perdu mais, à 11 jours du match d’ouverture, ces efforts risquent de ne pas être suffisants.
Pour rappel, un colonel de l’armée saoudienne a été arrêté début mai, accusé d’être lié à une attaque potentielle d’Al Qaeda en Afrique du Sud pendant la Coupe du Monde. Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, a annoncé cette semaine qu’Interpol avait prouvé que le plan d’attaque présumée n’existait pas. Mais plusieurs sources dans les services d’espionnage sud-africains suggèrent que les autorités locales et la FIFA tiennent ce genre de discours pour que les visiteurs n’aient pas peur de venir.
De notre correspondante en Afrique du Sud
Barbara Donnelly