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Menaces envers le JIR : Thierry Robert relaxé

La cour d'appel a infirmé ce matin la condamnation prononcée à l'encontre de Thierry Robert pour "menaces de délit contre les personnes avec ordre de remplir une condition".

Ecrit par SH - MA – le jeudi 08 juillet 2021 à 08H36

Condamné en première instance pour des menaces envers le président du Journal de l’Île, Abdoul Cadjee, et le directeur de publication, Jacques Tillier, Thierry Robert a été relaxé. La décision été rendue ce jeudi matin par la cour d’appel qui avait examiné le dossier le 27 mai dernier.

Pour rappel, l’ancien député, conseiller général et maire s’était retiré de la sphère politique en 2018 suite à sa condamnation à trois ans d’inéligibilité (un délai qui vient tout juste de s’achever). Mais mécontent que son nom figure encore dans les éditos de Jacques Tillier, il avait pris son téléphone pour s’adresser à Abdoul Cadjee. 

« S’il (Jacques Tillier, ndlr) cite mon nom, vous allez entendre parler de moi », « qu’il essaie et vous allez entendre », « je vais vous montrer vraiment comme je suis fou » ou encore « si Tillier veut faire un bras de fer avec moi, il va le regretter« , avait-il notamment déclaré dans une conversation qu’il avait enregistrée et lui-même postée sur sa page Facebook. 
 
« Il y avait encore des articles pour me dénigrer. Il faut à un moment donné qu’on me laisse tranquille », avait-il déclaré devant les magistrats le 27 mai dernier, contestant le jugement de première instance le condamnant à quatre mois de prison avec sursis pour « menaces de délit contre les personnes avec ordre de remplir une condition ». Son avocate, Me Séverine Ferrante, avait fait valoir qu’il s’agissait d’un échange entre « deux hommes qui se connaissent et se tutoient » qui n’avait « pas inspiré la crainte chez monsieur Cadjee ». 

Mais pour l’avocat général, les deux condamnations précédentes pour diffamation qui figurent sur le casier judiciaire de Thierry Robert montraient « une forme d’impulsivité », d’autant que l’une d’entre elles concerne des faits postérieurs à ceux examinés ce jour-là. « La liberté de la presse est indicateur du niveau de démocratie », avait rappelé le représentant de la société. 

La Cour d’appel a finalement décidé que l’ancien élu n’était pas condamnable pour ces faits. 

 

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