« Monsieur Maillot est dans un état de grande souffrance personnelle et professionnelle. Aujourd’hui, l’événement est particulièrement grave et il a mis sa vie en danger« , explique Gilbert Annette. Le maire de Saint-Denis a eu rapidement Raymond Maillot au téléphone alors que ce dernier se trouvait au 6ème étage de la mairie, prêt à mettre fin à ses jours. L’employé technique avait déjà fait parler de lui dans le passé. « Il a déjà eu des problèmes et s’est manifesté quelques fois dans le passé. Mais personne ne lui reproche sa qualité de travail« , précise Gilbert Annette.
Pour expliquer son acte, l’agent technique fait part de sa non titularisation au sein de la mairie après 38 années de service. « Je me suis en engagé à le recevoir, l’occasion pour lui rappeler notre démarche de titularisation des agents communaux. Il a été très réceptif sur notre échange, je lui ai rappelé notre politique à ce sujet« , ajoute le maire. Gilbert Annette rappelle que la mairie de Saint-Denis a procédé à la cdisation de 700 agents. Mais Raymond Maillot n’a jamais fait partie du plan de titularisation ce qui explique son geste désespéré aujourd’hui.
Gilbert Annette a rappelé les trois critères retenus par la mairie pour la titularisation de ses agents : l’ancienneté (au moins 10 ans de service), la valeur professionnelle et la qualité de service de l’agent. « Je demande au directeur de service d’établir un quota puis une opération de sélection a lieu. On établi une liste de 100 candidats titularisables sur des critères professionnels. Je rappelle que l’on a écarté le choix opéré avant par les élus. Une commission se réunie et procède à une sélection de 30 agents. Je précise également que les agents qui passent les concours de la fonction publique sont titularisés s’ils le réussissent« , explique Gilbert Annette.
La mairie de Saint-Denis s’est engagé à suivre Raymond Maillot. « Nous allons continuer à discuter avec lui« , souligne le maire de Saint-Denis. « Je suis peiné de voir une personne aussi mal. Mais je rappelle qu’il y a 1970 agents dans le même cas que M. Maillot. Maintenant on va discuter avec le directeur de son service pour voir ce qu’il y a à faire. Bien entendu il n’y aura pas de sanctions« , conclut Gilbert Annette.