On pensait avoir vu le comble du ridicule avec Thierry Robert, ceint de son écharpe tricolore de député, allongé sur les marches de la préfecture à Saint-Denis, et affirmant sans rire qu’il était « le supérieur du préfet ».
Force est de reconnaître que l’ancien maire de Saint-Leu jouait en division amateur par rapport à Jean-Luc Mélenchon, un pro de la provocation, et n’ayons pas peur des mots, du ridicule.
Dans un Facebook Live sur le téléphone du député européen réunionnais Younous Omarjee, fier comme Artaban de servir de faire-valoir au leader de la France insoumise, on a pu en direct le coup de colère de Jean-Luc Mélenchon.
Déjà, on le voit s’en prendre vertement à un procureur de la République qui avait osé vouloir le pousser car il gênait le passage. Et un peu plus tard, ne pas hésiter à bousculer le représentant de la Justice en affirmant que son corps était « sacré » ! Rien que ça !
Un peu plus tard devant le siège de son parti, il lance à un policier : « Allez, vas-y, essaye de me pousser pour voir ». « Allez, touche-moi pour voir ». On aurait cru voir un cagniard de la pire espèce.
Mais le pire s’était produit un peu plus tôt, quand Jean-Luc Mélenchon avait demandé à ses partisans, dont des députés ceints là encore de leurs écharpes tricolores, d’enfoncer la porte du siège du parti alors que les policiers étaient en train de travailler à l’intérieur. « Enfoncez la porte, camarades », avait lancé Mélenchon.
Dans une autre séquence, il pousse un policier qui garde l’entrée en déclarant : « La République, c’est moi, c’est moi qui suis parlementaire ».
Dans une autre vidéo, on voit un policier plaquer au sol un membre du parti avant de se relever. Et le député Alexis Corbière de hurler : « Vous vous calmez ! Vous l’avez étranglé ! Je suis député moi, monsieur ».
Et que dire devant notre député péï, Jean-Hugues Ratenon, que nous aimons bien au demeurant, mais qui filmant lui aussi la scène avec son téléphone portable, s’est laissé aller à traiter les policiers de « nervis », rappelant que ces derniers avaient exercé à la Réunion « dans les années 50, 60 ». C’est bien d’utiliser à tout-va les réseaux sociaux. Encore faut-il être capable d’en maitriser l’usage et ne pas se laisser emporter…
Comment ne pas ressentir un sentiment de mal-à-l’aise devant de telles images et de tels propos ? Jean-Luc Mélenchon et ses petits « camarades » montrent leurs vrais visages : bouffis de suffisance, d’ego surdimensionné. Comme si leur statut de députés les plaçait au dessus des lois.
Comment ne pas s’offusquer que Jean-Luc Mélenchon, que l’on sait par ailleurs Républicain quand ça l’arrange, puisse remettre ainsi en cause la justice et la police, deux des institutions, deux des piliers de la République…
Il proteste aujourd’hui contre des perquisitions menées au siège de son parti, affirmant que l’on s’en prenait à la démocratie. Pourtant, c’est loin d’être la première fois. Il y en a déjà eu au MODEM, au Front national. On a même vu des policiers perquisitionner l’Elysée dans l’affaire Benalla…
Si elle empêche toute arrestation ou privation de liberté d’un député, l’immunité parlementaire, n’interdit pas la perquisition de son domicile, autorisée par un juge des libertés et de la détention. Ces dernières années, le député Thierry Solère, ou le sénateur Serge Dassault, en ont aussi fait les frais.
Un petit conseil à Jean-Luc Mélenchon : s’il veut vraiment voir à quoi ressemble une dictature, qu’il aille passer quelques mois comme un simple citoyen, pas comme un invité qui dort dans les palais, à Cuba ou au Venezuela. Là-bas, on ne bouscule pas un parlementaire. On lui tire dessus…
Force est de reconnaître que l’ancien maire de Saint-Leu jouait en division amateur par rapport à Jean-Luc Mélenchon, un pro de la provocation, et n’ayons pas peur des mots, du ridicule.
Dans un Facebook Live sur le téléphone du député européen réunionnais Younous Omarjee, fier comme Artaban de servir de faire-valoir au leader de la France insoumise, on a pu en direct le coup de colère de Jean-Luc Mélenchon.
Déjà, on le voit s’en prendre vertement à un procureur de la République qui avait osé vouloir le pousser car il gênait le passage. Et un peu plus tard, ne pas hésiter à bousculer le représentant de la Justice en affirmant que son corps était « sacré » ! Rien que ça !
Un peu plus tard devant le siège de son parti, il lance à un policier : « Allez, vas-y, essaye de me pousser pour voir ». « Allez, touche-moi pour voir ». On aurait cru voir un cagniard de la pire espèce.
Mais le pire s’était produit un peu plus tôt, quand Jean-Luc Mélenchon avait demandé à ses partisans, dont des députés ceints là encore de leurs écharpes tricolores, d’enfoncer la porte du siège du parti alors que les policiers étaient en train de travailler à l’intérieur. « Enfoncez la porte, camarades », avait lancé Mélenchon.
Dans une autre séquence, il pousse un policier qui garde l’entrée en déclarant : « La République, c’est moi, c’est moi qui suis parlementaire ».
Dans une autre vidéo, on voit un policier plaquer au sol un membre du parti avant de se relever. Et le député Alexis Corbière de hurler : « Vous vous calmez ! Vous l’avez étranglé ! Je suis député moi, monsieur ».
Et que dire devant notre député péï, Jean-Hugues Ratenon, que nous aimons bien au demeurant, mais qui filmant lui aussi la scène avec son téléphone portable, s’est laissé aller à traiter les policiers de « nervis », rappelant que ces derniers avaient exercé à la Réunion « dans les années 50, 60 ». C’est bien d’utiliser à tout-va les réseaux sociaux. Encore faut-il être capable d’en maitriser l’usage et ne pas se laisser emporter…
Comment ne pas ressentir un sentiment de mal-à-l’aise devant de telles images et de tels propos ? Jean-Luc Mélenchon et ses petits « camarades » montrent leurs vrais visages : bouffis de suffisance, d’ego surdimensionné. Comme si leur statut de députés les plaçait au dessus des lois.
Comment ne pas s’offusquer que Jean-Luc Mélenchon, que l’on sait par ailleurs Républicain quand ça l’arrange, puisse remettre ainsi en cause la justice et la police, deux des institutions, deux des piliers de la République…
Il proteste aujourd’hui contre des perquisitions menées au siège de son parti, affirmant que l’on s’en prenait à la démocratie. Pourtant, c’est loin d’être la première fois. Il y en a déjà eu au MODEM, au Front national. On a même vu des policiers perquisitionner l’Elysée dans l’affaire Benalla…
Si elle empêche toute arrestation ou privation de liberté d’un député, l’immunité parlementaire, n’interdit pas la perquisition de son domicile, autorisée par un juge des libertés et de la détention. Ces dernières années, le député Thierry Solère, ou le sénateur Serge Dassault, en ont aussi fait les frais.
Un petit conseil à Jean-Luc Mélenchon : s’il veut vraiment voir à quoi ressemble une dictature, qu’il aille passer quelques mois comme un simple citoyen, pas comme un invité qui dort dans les palais, à Cuba ou au Venezuela. Là-bas, on ne bouscule pas un parlementaire. On lui tire dessus…