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Mediapart publie son article sur l’enquête de la NRL

« Soupçons de favoritisme et corruption ». Mediapart fait part de l’avancement de l’enquête préliminaire sur les marchés de la nouvelle route du littoral. Ouverte en 2014 par le parquet de Saint-Denis de La Réunion, cette enquête a été transférée en avril dernier au parquet national financier, en charge des affaires politico-financières les plus sensibles. En opposant […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 24 septembre 2015 à 16H21

« Soupçons de favoritisme et corruption ». Mediapart fait part de l’avancement de l’enquête préliminaire sur les marchés de la nouvelle route du littoral.

Ouverte en 2014 par le parquet de Saint-Denis de La Réunion, cette enquête a été transférée en avril dernier au parquet national financier, en charge des affaires politico-financières les plus sensibles.

En opposant la version de la collectivité régionale qui s’en tient à l’idée qu’il s’agit d’une « enquête mineure » portant uniquement sur un accord-cadre de fourniture de matériaux, le journal insiste sur le fait que le Parquet national financier tente de vérifier beaucoup plus loin.

C’est l’existence d’éventuelles commissions dans l’entourage des élus impliqués dans la passation des marchés qui est regardée de près. Les enquêteurs sont sur la piste de flux financiers suspects vers des pays réputés pour leur opacité. Les Seychelles sont cités.

L’archipel, connu pour être un paradis fiscal, figure sur la liste noire des trente pays les moins vertueux en matière de transparence financière selon l’Union européenne, rappelle le site fondé par le journaliste Edwy Plenel.

 

Globalement, les premières investigations, menées par la section de recherche de la gendarmerie de Saint-Denis, portaient sur l’attribution de tous les marchés publics liés à la route. Plus finement, la justice se penche notamment sur la régularité d’une commission d’appel d’offres qui s’est tenue en octobre 2013. Le journal site une élue d’opposition, Yasmina Penchbaya, qui indique n’avoir jamais assisté à une commission dans des conditions semblables. Ce à quoi la Région répond au site d’information que les élus ont été associés aux grandes étapes de l’analyse des offres et que les documents étaient consultables.

Les attaques ne sont pas que politiques. Le géant du BTP Eiffage, candidat malheureux contre le groupement Vinci-Bouygues, a sollicité à plusieurs niveaux le tribunal administratif. Après avoir perdu en référé, l’entreprise avait attaqué sur le fond. Ce recours, que Mediapart s’est procuré, dénonce la manière dont les lots ont été découpés, le délai très court d’examen des offres et l’absence de motivation des décisions de rejet. Eiffage affirmant même que des courriers auraient été « rédigés à l’avance. »
 

 

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