
C'est par ces mots que Yann de Prince, président du Medef Réunion, commence la conférence de presse, "nous sommes très préoccupés par la tournure de la campagne, les pratiques du passé refont surface (ndlr : en 2000 et 2005). Nous venons de recevoir la confirmation, par la direction de la Poste, qu'un certain nombre d'employés avaient subi des pressions et des tentatives de corruption de la part d'autres candidats pour détourner les enveloppes et les bulletins de vote". Ces accusations de la part du Medef arrivent alors que les élections pour la CCIR doivent débuter dès la semaine prochaine.
"Les précédentes élections ont conduit à des dérives, et pas des moindres, se soldant par des sanctions judiciaires", rajoute Yann de Prince, "il est inacceptable que cela se reproduise comme les années passées. Le Medef mènera toutes les actions envers ces personnes qui pratiquent ces dérives. Nous attirons tous les acteurs économiques et les chefs d'entreprises pour que leurs votes soient respectés".
Le système de vote pour les élections se déroule par correspondance. Les 28.000 chefs d'entreprises de la Réunion reçoivent les bulletins et les enveloppes afin de voter pour une liste.
Des élections qui se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre prochain pour déterminer qui sera le successeur d'Eric Magamootoo à la tête de la CCIR.
Transparence, action, engagement et responsabilité
Après les mises en accusations, les candidats présents sur la liste du Medef ont présenté une partie de leur programme pour ces élections à la CCIR, un programme basé sur les valeurs de "Transparence, engagement, action et responsabilité".
Daniel Moreau revient sur les principaux enjeux de la future gouvernance de la Chambre de commerce et d'industrie, notamment la baisse du budget de fonctionnement de la CCIR et l'aéroport et le port qui vont sortir du "giron" et ne seront plus sous la gestion de la CCIR, "on est clairement dans une phase critique de la Chembre de commerce. Dans le prochain mandat nous aurons trois phénomènes compliqués à gérer, la baisse des recettes (ndlr : baisse du, entre autre, à la fin de la taxe professionnelle) et une sortie prévue du port et de l'aéroport".
Accompagner les TPE
Frédéric Narassiguin, candidat sur la liste Medef, met en avant l'importance "de répondre aux inquiétudes des chefs d'entreprises", pour lui, il faut "accompagner les TPE en les aidant à financer leur besoin en trésorerie, notamment en facilitant les négociations entre les banques et les entreprises". Deuxième point soulevé, "simplifier les démarches d'entreprises", enfin permettre au TPE "d'accéder au marché public, en permettant à la CCIR de faciliter l'accès à ces entreprises l'accès à ces marchés".
Autre engagement, "mettre en place des dispositifs encourageant à développer des synergies, pour se regrouper et travailler à mutualiser les projets et les compétences des chefs d'entreprises et de la CCIR", explique Jerôme Isautier.
Placer le plus grand nombre de ses 36 candidats
L'objectif principal du mouvement des entrepreneurs à la Réunion est de pouvoir placer le plus grand nombre de ses 36 candidats au sein des collèges à la Chambre de commerce et d'industrie.
Le dépouillement des votes aura lieu le 13 décembre prochain et le Medef pourra juger si sa candidature tardive, le 29 octobre dernier, soit deux jours avant la fin du dépôt des candidatures, a été la stratégie payante comparée aux autres listes qui se sont déclarées bien avant.
"Les précédentes élections ont conduit à des dérives, et pas des moindres, se soldant par des sanctions judiciaires", rajoute Yann de Prince, "il est inacceptable que cela se reproduise comme les années passées. Le Medef mènera toutes les actions envers ces personnes qui pratiquent ces dérives. Nous attirons tous les acteurs économiques et les chefs d'entreprises pour que leurs votes soient respectés".
Le système de vote pour les élections se déroule par correspondance. Les 28.000 chefs d'entreprises de la Réunion reçoivent les bulletins et les enveloppes afin de voter pour une liste.
Des élections qui se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre prochain pour déterminer qui sera le successeur d'Eric Magamootoo à la tête de la CCIR.
Transparence, action, engagement et responsabilité
Après les mises en accusations, les candidats présents sur la liste du Medef ont présenté une partie de leur programme pour ces élections à la CCIR, un programme basé sur les valeurs de "Transparence, engagement, action et responsabilité".
Daniel Moreau revient sur les principaux enjeux de la future gouvernance de la Chambre de commerce et d'industrie, notamment la baisse du budget de fonctionnement de la CCIR et l'aéroport et le port qui vont sortir du "giron" et ne seront plus sous la gestion de la CCIR, "on est clairement dans une phase critique de la Chembre de commerce. Dans le prochain mandat nous aurons trois phénomènes compliqués à gérer, la baisse des recettes (ndlr : baisse du, entre autre, à la fin de la taxe professionnelle) et une sortie prévue du port et de l'aéroport".
Accompagner les TPE
Frédéric Narassiguin, candidat sur la liste Medef, met en avant l'importance "de répondre aux inquiétudes des chefs d'entreprises", pour lui, il faut "accompagner les TPE en les aidant à financer leur besoin en trésorerie, notamment en facilitant les négociations entre les banques et les entreprises". Deuxième point soulevé, "simplifier les démarches d'entreprises", enfin permettre au TPE "d'accéder au marché public, en permettant à la CCIR de faciliter l'accès à ces entreprises l'accès à ces marchés".
Autre engagement, "mettre en place des dispositifs encourageant à développer des synergies, pour se regrouper et travailler à mutualiser les projets et les compétences des chefs d'entreprises et de la CCIR", explique Jerôme Isautier.
Placer le plus grand nombre de ses 36 candidats
L'objectif principal du mouvement des entrepreneurs à la Réunion est de pouvoir placer le plus grand nombre de ses 36 candidats au sein des collèges à la Chambre de commerce et d'industrie.
Le dépouillement des votes aura lieu le 13 décembre prochain et le Medef pourra juger si sa candidature tardive, le 29 octobre dernier, soit deux jours avant la fin du dépôt des candidatures, a été la stratégie payante comparée aux autres listes qui se sont déclarées bien avant.