On pensait qu’Emmanuel Macron ferait de la politique autrement. On s’aperçoit qu’à peine élu, il s’évertue à continuer les mauvaises habitudes de ses prédécesseurs.
Jean-Jacques Vlody vient d’être battu aux législatives. Logiquement, il aurait du reprendre son poste de professeur certifié d’histoire-géographie au Tampon, poste qu’il a occupé jusqu’à sa victoire en 2012, et pour lequel il était depuis en détachement.
Mais non, que voulez-vous, difficile à un homme politique qui a connu les ors de la République de retourner enseigner dans un simple lycée, comme n’importe quel banal professeur. Monsieur l’ex-député mérite mieux. Il s’est donc tourné vers ses amis du pouvoir et nous apprenons qu’il vient d’être nommé directeur du CIEP au Tampon.
Vous n’aviez jamais entendu parler du CIEP? Vous ne saviez même pas que ça existait? Je vous avoue que moi non plus.
Après quelques recherches, nous avons découvert qu’il s’agit d’une antenne locale du Centre international d’études pédagogiques, un établissement public placé sous la tutelle du ministère chargé de l’Éducation nationale et donc du recteur à la Réunion, dont le but est de « valoriser l’expertise française à l’étranger dans le domaine de l’éducation et de la formation et participer à l’effort d’attractivité de la France« .
« Le CIEP intervient en soutien de l’enseignement du et en français et en matière de coopération internationale en éducation« .
Vous l’avez compris, il s’agit d’un « machin » comme l’aurait dit le général de Gaulle, juste bon à caser des copains en mal de planques.
C’est donc à la tête de cette antenne locale que Jean-Jacques Vlody vient d’être nommé en tant que directeur. Inutile de vous dire qu’il va ainsi pouvoir continuer à voyager gratuitement sur le compte des contribuables…
Mais le scandale ne s’arrête pas là. Selon des personnes particulièrement au fait du dossier, cette nomination a surpris ceux qui connaissent cette structure.
La candidature de Jean-Jacques Vlody était certes vivement soutenue par le Recteur, consignes de Paris obligent très probablement, mais il était loin d’avoir le curriculum vitae le plus étoffé. D’autres candidats avaient des compétences bien plus avérées dans la promotion du Français à l’étranger, et disposaient d’ores et déjà de contacts internationaux… Au point que tout le monde se disait que cette candidature « politique » n’avait aucune chance.
Bin non ! Ce que Macron veut, Macron a…
Jean-Jacques Vlody a donc finalement été nommé. Tant pis pour les autres candidats pourtant plus compétents… Il faut bien recaser les petits copains battus…