Revenir à la rubrique : Courrier des lecteurs

Mayotte, la force ou la voix de la raison ?

Dès la fin du ramadan, les autorités françaises ont lancé à Mayotte l’opération dénommée “Wuambushu” en envoyant des centaines de gendarmes et de policiers rétablir la sécurité mise à mal dans l’Île aux parfums. Cette opération dont l’objectif est l’expulsion massive d’hommes, de femmes et d’enfants d’origine comorienne connaît des difficultés de démarrage et les couacs se succèdent.
La situation qui règne à Mayotte est un imbroglio social, économique et politique qui découle d’une décolonisation ratée dont est responsable l’État français.
Dans les années 60, les empires coloniaux ont été balayés par les luttes des peuples mais dans la zone sud-ouest de l’océan Indien, le droit international et des droits humains n’ont guère été respectés par les puissances colonisatrices.
Les Chagos, les Îles éparses situées dans le Canal du Mozambique, l’Île Tromelin en sont également des exemples qui régulièrement occupent l’actualité. Les États occidentaux concernés comprendront-ils un jour qu’ils ne peuvent plus continuer ainsi à diviser les peuples et à ignorer la géographie et l’histoire ?
En attendant, la population à Mayotte vit tous les jours un drame incommensurable et le moyen utilisé par le pouvoir français pour éradiquer le problème - la force policière - n’a jamais fait ses preuves nulle part.
S’il est déjà très tard, la seule issue qui nous semble pourtant crédible pour sortir de façon durable de cette situation inextricable passe par le dialogue et des perspectives partagées de développement.
L’État français saura -t-il entendre la voix de la raison et réparer de façon humaine les conséquences de ses décisions politiques ?

Ecrit par Section-PCR-Le-PORT – le samedi 29 avril 2023 à 12H40

Dès la fin du ramadan, les autorités françaises ont lancé à Mayotte l’opération dénommée “Wuambushu” en envoyant des centaines de gendarmes et de policiers rétablir la sécurité mise à mal dans l’Île aux parfums. Cette opération dont l’objectif est l’expulsion massive d’hommes, de femmes et d’enfants d’origine comorienne connaît des difficultés de démarrage et les couacs se succèdent.
La situation qui règne à Mayotte est un imbroglio social, économique et politique qui découle d’une décolonisation ratée dont est responsable l’État français.
Dans les années 60, les empires coloniaux ont été balayés par les luttes des peuples  mais dans la zone sud-ouest de l’océan Indien, le droit international et des droits humains n’ont guère été respectés par les puissances colonisatrices.
Les Chagos, les Îles éparses situées dans le Canal du Mozambique, l’Île Tromelin en sont également des exemples qui régulièrement occupent l’actualité. Les États occidentaux concernés comprendront-ils un jour qu’ils ne peuvent plus continuer ainsi à diviser les peuples et à ignorer la géographie et l’histoire ?
En attendant, la population à Mayotte vit tous les jours un drame incommensurable et le moyen utilisé par le pouvoir français pour éradiquer le problème – la force policière – n’a jamais fait ses preuves nulle part. 
S’il est déjà très tard, la seule issue qui nous semble pourtant crédible pour sortir de façon durable de cette situation inextricable passe par le dialogue et des perspectives partagées de développement.
L’État français saura -t-il entendre la voix de la raison et réparer de façon humaine les conséquences de ses décisions politiques ?
Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique