Le week-end dernier, un policier de la PAF a blessé deux personnes après leur avoir tiré dessus à l'aide d'un gomme cogne.
Les faits sont assez clairement établis : un homme aurait menacé oralement de tuer le chien du policier que sa femme promenait dans le quartier après que ce dernier lui a aboyé dessus.
Après que sa femme lui a raconté l'incident, le fonctionnaire de police a saisi l'arme, s'est dirigé vers l'homme, l'a frappé à la tête avec la crosse et devant la réaction hostile du frère de celui qu'il faut bien qualifier de victime, a fait feu blessant les deux hommes.
Pourtant, malgré la gravité des faits, le policier a été rapidement été remis en liberté à l'issue de ce que le procureur lui même qualifie d'une brève garde à vue, et sera convoqué devant le tribunal correctionnel le 3 avril prochain.
Une décision du parquet suffisamment étonnante et sortant de la norme pour déclencher une vague de protestations d'internautes sur les réseaux sociaux, se scandalisant du traitement de faveur réservé au policier.
Et que croyez-vous que fit le procureur Camille Miansoni? Au lieu de faire son mea culpa, il a ordonné aux forces de l'ordre d'identifier tous les profils Facebook des personnes ayant écrit des commentaires insultants à l’égard de la magistrate d’astreinte le jour du référé.
Depuis le début de la semaine, la gendarmerie de Mamoudzou auditionne donc tous les individus ayant fait l’objet d’une convocation. Plus de 60 dossiers ont déjà été instruits et ce n’est qu’un début. Certains sont d’ores et déjà convoqués le 15 novembre prochain afin d’être jugés au tribunal de grande instance de Mayotte pour outrage à magistrat. Un délit passible d’une peine allant jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende...
Vous imaginez le temps qu'il a fallu aux gendarmes et aux policiers pour retrouver les adresses IP de tous les internautes? Celui qu'il leur a fallu pour les auditionner? Et celui qu'il faudra pour les juger??? Tout ça pour ce qui n'est ni plus ni moins qu'une réaction normale face à un dysfonctionnement de la Justice qui a accordé un traitement anormalement privilégié à un policier!
Mais vous vous rendez compte??? On a osé critiquer un magistrat! Cette caste n'accepte pas les critiques, et encore moins qu'on recherche leur responsabilité quand ils font une connerie.
Quand on connait le niveau de la délinquance à Mayotte et le nombre d'affaires non-élucidées, nul doute que le procureur aurait mieux fait d'utiliser ces policiers et gendarmes pour courir derrière les vrais délinquants qui sont une telle plaie à Mayotte que plus personne ne veut y aller travailler. La preuve : des dizaines de postes de fonctionnaires restent vacants, faute de candidats. Malgré la sur-rémunération et les nombreuses primes...
Les faits sont assez clairement établis : un homme aurait menacé oralement de tuer le chien du policier que sa femme promenait dans le quartier après que ce dernier lui a aboyé dessus.
Après que sa femme lui a raconté l'incident, le fonctionnaire de police a saisi l'arme, s'est dirigé vers l'homme, l'a frappé à la tête avec la crosse et devant la réaction hostile du frère de celui qu'il faut bien qualifier de victime, a fait feu blessant les deux hommes.
Pourtant, malgré la gravité des faits, le policier a été rapidement été remis en liberté à l'issue de ce que le procureur lui même qualifie d'une brève garde à vue, et sera convoqué devant le tribunal correctionnel le 3 avril prochain.
Une décision du parquet suffisamment étonnante et sortant de la norme pour déclencher une vague de protestations d'internautes sur les réseaux sociaux, se scandalisant du traitement de faveur réservé au policier.
Et que croyez-vous que fit le procureur Camille Miansoni? Au lieu de faire son mea culpa, il a ordonné aux forces de l'ordre d'identifier tous les profils Facebook des personnes ayant écrit des commentaires insultants à l’égard de la magistrate d’astreinte le jour du référé.
Depuis le début de la semaine, la gendarmerie de Mamoudzou auditionne donc tous les individus ayant fait l’objet d’une convocation. Plus de 60 dossiers ont déjà été instruits et ce n’est qu’un début. Certains sont d’ores et déjà convoqués le 15 novembre prochain afin d’être jugés au tribunal de grande instance de Mayotte pour outrage à magistrat. Un délit passible d’une peine allant jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende...
Vous imaginez le temps qu'il a fallu aux gendarmes et aux policiers pour retrouver les adresses IP de tous les internautes? Celui qu'il leur a fallu pour les auditionner? Et celui qu'il faudra pour les juger??? Tout ça pour ce qui n'est ni plus ni moins qu'une réaction normale face à un dysfonctionnement de la Justice qui a accordé un traitement anormalement privilégié à un policier!
Mais vous vous rendez compte??? On a osé critiquer un magistrat! Cette caste n'accepte pas les critiques, et encore moins qu'on recherche leur responsabilité quand ils font une connerie.
Quand on connait le niveau de la délinquance à Mayotte et le nombre d'affaires non-élucidées, nul doute que le procureur aurait mieux fait d'utiliser ces policiers et gendarmes pour courir derrière les vrais délinquants qui sont une telle plaie à Mayotte que plus personne ne veut y aller travailler. La preuve : des dizaines de postes de fonctionnaires restent vacants, faute de candidats. Malgré la sur-rémunération et les nombreuses primes...