Victorin Lurel, le ministre de l’Outre-mer, a reçu ce lundi le préfet de Mayotte, Thomas Degos, le président du Conseil général, Daniel Zaïdani, et les parlementaires de l’île aux parfums, pour une réunion de travail sur la problématique de l’immigration clandestine.
Tous les acteurs ont réitéré leur souhait unanime de trouver ensemble des solutions pérennes pour mettre un terme à ces naufrages à répétition de kwassa-kwassa qui endeuillent un bras de mer de 70 kilomètres de large entre Anjouan et Mayotte. Le rapport du conseiller d’Etat, Alain Christnacht, chargé d’une mission sur les règles applicables aux étrangers à Mayotte, a été au cœur des débats.
« En premier lieu, le visa Balladur (Ndlr : qui abolit la libre circulation entre Mayotte et le reste des Comores ) ne sera pas abrogé, il n’en a d’ailleurs jamais été question. En revanche, il est préconisé de l’assouplir pour les personnes dont on sait de manière certaine qu’elles rentreront chez elles aux Comores« , a précisé le sénateur Thani Mohamed Soilihi. L’instauration de visas sanitaire, de tourisme d’affaires ou de rapprochement familial est également à l’étude.
Une politique de lutte contre l’immigration clandestine de grande ampleur sera déployée sur le terrain avec une augmentation des effectifs et autres moyens techniques pour contrôler le flux de clandestins sur zone.
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