Revenir à la rubrique : Océan Indien

Mayotte: Les pompiers refusent d’assurer la sécurité de l’avion du président

Attendu demain à Mayotte, Emmanuel Macron va-t-il pouvoir atterrir sur le 101e département français ? Les sapeurs-pompiers de la section aéroportuaire de l’île ont alerté le préfet de l’archipel, via un communiqué du Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels, pour lui faire savoir qu’ils refusaient d’assurer la sécurité incendie de l’avion du président de la République. […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 21 octobre 2019 à 17H26

Attendu demain à Mayotte, Emmanuel Macron va-t-il pouvoir atterrir sur le 101e département français ? Les sapeurs-pompiers de la section aéroportuaire de l’île ont alerté le préfet de l’archipel, via un communiqué du Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels, pour lui faire savoir qu’ils refusaient d’assurer la sécurité incendie de l’avion du président de la République.

Les sapeurs pompiers de Mayotte se disent « solidaires » de leurs « collègues de la Métropole et des DOM-TOM », qui « ont été victimes de jets de bombes lacrymogènes et balles venant de lanceurs de balles de défense » lors de la manifestation des pompiers, le 15 octobre dernier. Lors de cette mobilisation, les forces de l’ordre avaient usé de canons à eau et de gaz lacrymogènes à l’encontre des sapeurs-pompiers. 

Le Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels indique notamment : « La sécurité adéquate pour l’aéronef de Monsieur le président de la République ne sera pas assurée une heure avant l’atterrissage jusqu’à quinze minutes après l’arrêt complet des moteurs et que leur activité à l’aéroport reprendra ensuite au complet (…) Nous attirons votre attention sur le fait que les forces de l’ordre peuvent faire le travail du PPA (Prévention du Péril Animalier) en lançant des capsules de lacrymogènes sur les oiseaux ( espèces protégées) afin qu’ils s’éloignent de la piste d’atterrissage, mais aussi qu’ils assurent la sécurité au cas où ».
 

 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.

L’aire marine protégée des Chagos ravive l’espoir d’un retour au pays pour les derniers déportés

À l’origine imaginée pour sanctuariser la zone et empêcher le retour de la population déportée il y a cinquante ans, le projet d’aire maritime protégée britannique dans l’archipel des Chagos inclut désormais un espace dédié à l’habitat, sur les îles de Peros Banhos et Salomon. De quoi nourrir l’espoir d’un retour au pays pour les quelque 500 Chagossiens encore vivants, qui rêvent d’y séjourner et d’y mourir en paix.