Mobilisation des services de l’Etat, des FAZSOI mais aussi du secteur privé. Jean-François Colombet, représentant de l’Etat à Mayotte, a annoncé un plan de renforcement des frontières exceptionnel. Interviewé dans les colonnes du Journal de Mayotte, le préfet entend enrayer la propagation du variant sud-africain dans l’île en renforçant la lutte contre les arrivées irrégulières via kwassas-kwassas sur le territoire.
Ainsi la semaine dernière, des clubs de plongée et autres opérateurs nautiques du secteur privé ont été invités en préfecture pour une réunion d’information, révèle Médiapart. Selon les informations du journal, deux contrats ont été passés dont les montants sont restés confidentiels.
Interrogée par Médiapart, la Sous-Préfète en charge de la Lutte contre l’Immigration Clandestine, Nathalie Gimonet, a confirmé des mesures à caractère "inédit" et "temporaire". Ces navires privés n’auront pas autorité à intercepter mais se contenteront de surveiller, identifier et donner l’alerte à la police aux frontières.
Ces nouveaux contrats n’ont pas fait l’unanimité des professionnels de la mer qui estiment que la lutte contre l’immigration ne fait pas partie de leurs compétences.
Davantage de surveillance sur mer mais aussi dans les airs puisque le préfet a indiqué au Journal de Mayotte qu’un opérateur privé devrait également scruter les frontières depuis le ciel pour plus de portée.
Ces mesures sont justifiées par la préfecture qui craint l'arrivée de malades porteurs du variant sud-africain depuis les Comores et alors qu’elle doit faire face à une nouvelle augmentation des cas de Covid-19 sur le territoire de Mayotte.
Ainsi la semaine dernière, des clubs de plongée et autres opérateurs nautiques du secteur privé ont été invités en préfecture pour une réunion d’information, révèle Médiapart. Selon les informations du journal, deux contrats ont été passés dont les montants sont restés confidentiels.
Interrogée par Médiapart, la Sous-Préfète en charge de la Lutte contre l’Immigration Clandestine, Nathalie Gimonet, a confirmé des mesures à caractère "inédit" et "temporaire". Ces navires privés n’auront pas autorité à intercepter mais se contenteront de surveiller, identifier et donner l’alerte à la police aux frontières.
Ces nouveaux contrats n’ont pas fait l’unanimité des professionnels de la mer qui estiment que la lutte contre l’immigration ne fait pas partie de leurs compétences.
Davantage de surveillance sur mer mais aussi dans les airs puisque le préfet a indiqué au Journal de Mayotte qu’un opérateur privé devrait également scruter les frontières depuis le ciel pour plus de portée.
Ces mesures sont justifiées par la préfecture qui craint l'arrivée de malades porteurs du variant sud-africain depuis les Comores et alors qu’elle doit faire face à une nouvelle augmentation des cas de Covid-19 sur le territoire de Mayotte.