
La Chambre régionale des comptes (CRC) s’est penchée sur le cas de Dzaoudzi Labattoir. Comme le relèvent nos confrères des Nouvelles de Mayotte, la gestion de la commune est jugée correcte avec un taux d’endettement faible et une capacité d’autofinancement en évolution.
Néanmoins, la CRC estime que la gestion des écoles du 1er degré doit s’améliorer, en raison de moyens alloués insuffisants et d’un manque de pilotage. La commune compte 4000 enfants, soit 23% de la population, dont 10% ne sont pas scolarisés. La municipalité ne compte que 11 écoles publiques et doit effectuer des rotations, entre 50 et 100 enfants fréquentent une classe itinérante.
La CRC indique que la municipalité n’a consacré que 17 % de son budget investissement à ses écoles, soit 3,9 millions d'euros. Dzaoudzi Labattoir a privilégié la rénovation des établissements existants plutôt que la construction de nouvelles écoles en raison du manque de terrains disponibles. 15 nouvelles classes doivent ouvrir en 2024.
La juridiction administrative financière met également en avant les charges courantes au fonctionnement de ses écoles. Le budget scolaire total était de 5,4 millions en 2021, soit un 1/4 de son budget global. La masse salariale a augmenté de 55%. Une somme importante, d’autant plus que la ville n’a pas de restauration scolaire. La construction d’un réfectoire est repoussée depuis 2017 et sa livraison constituera un coût supplémentaire dans les finances de la ville.
Enfin, la CRC souligne un suivi insuffisant du contrôle des subventions. Celles-ci sont accordées trop en amont des réalisations, rendant leur contrôle difficile.
Néanmoins, la CRC estime que la gestion des écoles du 1er degré doit s’améliorer, en raison de moyens alloués insuffisants et d’un manque de pilotage. La commune compte 4000 enfants, soit 23% de la population, dont 10% ne sont pas scolarisés. La municipalité ne compte que 11 écoles publiques et doit effectuer des rotations, entre 50 et 100 enfants fréquentent une classe itinérante.
La CRC indique que la municipalité n’a consacré que 17 % de son budget investissement à ses écoles, soit 3,9 millions d'euros. Dzaoudzi Labattoir a privilégié la rénovation des établissements existants plutôt que la construction de nouvelles écoles en raison du manque de terrains disponibles. 15 nouvelles classes doivent ouvrir en 2024.
La juridiction administrative financière met également en avant les charges courantes au fonctionnement de ses écoles. Le budget scolaire total était de 5,4 millions en 2021, soit un 1/4 de son budget global. La masse salariale a augmenté de 55%. Une somme importante, d’autant plus que la ville n’a pas de restauration scolaire. La construction d’un réfectoire est repoussée depuis 2017 et sa livraison constituera un coût supplémentaire dans les finances de la ville.
Enfin, la CRC souligne un suivi insuffisant du contrôle des subventions. Celles-ci sont accordées trop en amont des réalisations, rendant leur contrôle difficile.