Les makis, espèces de lémuriens vivant à M’Bouzi, un îlot à quelques encablures des côtes Nord-Est de Mayotte, sont au cœur d’une polémique depuis plusieurs mois dans l’île aux parfums.
Etant, selon la Préfecture de Mayotte, en surpopulation, un arrêté préfectoral en date du 17 septembre dernier interdit de les nourrir. Une décision qui avait pour but de limiter le nombre de lémuriens dans la réserve naturelle de M’Bouzi et d’éviter une dégradation de l’environnement de la part des 700 à 800 spécimens incriminés.
L’association Terre d’asile s’était élevée contre cette décision au tribunal administratif de Mayotte. Ce dernier a rendu son verdict et déclaré illégal l’arrêté pris à l’encontre des makis de M’Bouzi.
Ces lémuriens vivant dans une réserve nationale ont droit d’être nourris, une obligation réglementaire pour les services de l’Etat puisque les makis ne peuvent pas s’alimenter eux-mêmes dans un lieu protégé.
Déjà, le 26 septembre dernier, l’arrêté sous les feux des critiques avait été abrogé pour calmer la vague de mécontentement qu’il avait suscité dans son sillage.
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