S’il avait pu "exterminer" les Comoriens, il ne s'en "serait pas privé". Une phrase postée en mai 2016 par Madi Anli Boinali, candidat FN aux législatives dans la 2e circonscription de Mayotte, sur sa page Facebook. Ce post relayé par Comores Infos avait suscité l’indignation et avait été retiré deux heures après sa publication.
"C'est avec regret que j'ai adressé mes excuses écrites à la communauté comorienne de Mayotte et de Métropole", a finalement déclaré, ce mardi, ce professeur investi par le Front national.
Le candidat justifie ses propos en évoquant "un contexte d'extrêmes tensions communautaires entre Mahorais et Comoriens" au moment où des villageois expulsaient illégalement des Comoriens qu’ils jugeaient en situation irrégulière. Selon l’association La Cimade des milliers de personnes avaient été pourchassées entre janvier et juin 2016.
"C'est avec regret que j'ai adressé mes excuses écrites à la communauté comorienne de Mayotte et de Métropole", a finalement déclaré, ce mardi, ce professeur investi par le Front national.
Le candidat justifie ses propos en évoquant "un contexte d'extrêmes tensions communautaires entre Mahorais et Comoriens" au moment où des villageois expulsaient illégalement des Comoriens qu’ils jugeaient en situation irrégulière. Selon l’association La Cimade des milliers de personnes avaient été pourchassées entre janvier et juin 2016.