Le journal Les Nouvelles de Mayotte annonce dans ses colonnes ce matin "une catastrophe économique majeure". Plusieurs milliers de salariés seront privés de salaire au mois de mars annonce en effet le journal.
C’est le Medef qui a tiré la sonnette d’alarme, en adressant une lettre à la ministre des Outremers, annonçant "le naufrage de Mayotte". 2.300 salariés ne toucheront pas de paie, selon le syndicat du patronat. "Les dégâts sont considérables et déjà plus d’une centaine d’entreprises se sont mises sous protection de la DIECCTE pour tenter de trouver des solutions".
"Le Medef demande des mesures urgentes pour éviter le naufrage de milliers d’emplois, mais je crains que ce ne soit déjà trop tard" s’alarme la présidente du syndicat à Mayotte, qui évoque une situation "pire qu’en 2011". "La crise actuelle aura raison de l’optimisme et de la confiance qui était revenue après la première crise" estime le Medef.
Parmi les mesures d’urgences demandées aux pouvoirs publics par le Medef et les syndicats, "la cession des créances des collectivités à l’État, des aides exceptionnelles aux entreprises, la mise en place d’exonérations fiscales et sociales totales sur l’année 2018, l’engagement d'un plan quinquennal d’investissements à Mayotte doté d’un fond exceptionnel de 2 milliards d’euros abondé par l’État", entre autres.
C’est le Medef qui a tiré la sonnette d’alarme, en adressant une lettre à la ministre des Outremers, annonçant "le naufrage de Mayotte". 2.300 salariés ne toucheront pas de paie, selon le syndicat du patronat. "Les dégâts sont considérables et déjà plus d’une centaine d’entreprises se sont mises sous protection de la DIECCTE pour tenter de trouver des solutions".
"Le Medef demande des mesures urgentes pour éviter le naufrage de milliers d’emplois, mais je crains que ce ne soit déjà trop tard" s’alarme la présidente du syndicat à Mayotte, qui évoque une situation "pire qu’en 2011". "La crise actuelle aura raison de l’optimisme et de la confiance qui était revenue après la première crise" estime le Medef.
Parmi les mesures d’urgences demandées aux pouvoirs publics par le Medef et les syndicats, "la cession des créances des collectivités à l’État, des aides exceptionnelles aux entreprises, la mise en place d’exonérations fiscales et sociales totales sur l’année 2018, l’engagement d'un plan quinquennal d’investissements à Mayotte doté d’un fond exceptionnel de 2 milliards d’euros abondé par l’État", entre autres.