Le maire de Mamoudzou a publié un arrêté jeudi dernier pour procéder à leur expulsion. Les services municipaux ont demandé aux occupants de prendre leurs affaires personnelles et de s’écarter du camp. La police municipale et les gendarmes mobiles étaient eux aussi présents pour éviter tout débordement, relatent Les Nouvelles de Mayotte.
Les équipes techniques de la ville ont jeté tout leur mobilier au rebut. Ces ressortissants originaires de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi ou de Somalie vivaient dans un campement fait de bric et de broc. Faute de douches et de toilettes, le niveau d’hygiène et la proximité étaient cause de nuisances.
Aucune solution d’hébergement n’a été envisagée par les autorités. Livrés à eux-mêmes, les occupants du camp ne devraient pas aller très loin et pourraient revenir sur les lieux.
Le directeur de la police municipale, Charahoumane Chamassi, précise à nos confrères des Nouvelles de Mayotte que si c’est le cas, la police procèdera de la même manière car la priorité affichée du maire est la sécurité des habitants et la lutte contre l’immigration clandestine.