Trois jours sur l’île de La Réunion ont suffi pour convaincre ce voyageur aguerri qu’il fallait revenir… Et l’inciter à en faire une description plus que poétique, à l’adresse de ceux qui hésiteraient à venir bat’ un carré à La Réunion.
« Pourquoi aller à La Réunion ? » lui demandait-on souvent. « Parce que c’est un endroit incroyablement intéressant ; La Réunion est isolée, volcanique, curieuse, belle et totalement le contraire de l’idée que l’on a d’une île de l’océan Indien », affirme-t-il.
« Il y a beaucoup de voitures. Et elles veulent toutes être au même endroit que toi, au même moment »
Tout cela malgré une première impression pas terrible. « Il y a presque un million d’habitants sur l’île ; oui, c’est un avec six zéros (…). En arrivant à l’aéroport, on est bouleversé par la vie ; la vie est partout et la première impression n’est pas d’un havre de paix dans l’océan Indien mais plutôt celle de la France. Et comme en France, il y a beaucoup de voitures. Et elles veulent toutes être au même endroit que toi, au même moment. Peu sont bien conduites mais peu sont également trop abîmées ». Il précise qu’il s’agissait d’un lundi férié, soit le 15 août dernier.
Mais le Canadien précise que la circulation laisse place à de belles routes et de charmantes plages qui a leur tour donnent un certain degré de tranquillité que l’on trouve rarement après seulement 15 minutes de route.
Les deux plages qu’il a pu « tester », soit « les deux seuls endroits protégés contre des requins », ne l’ont pas laissé indifférent. « J’ai appris que les requins sont un problème grandissant, explique-t-il, et que le surf et la baignade sont de moins en moins populaires ». Un avis livré avant cette dernière attaque à Boucan…
Max s’est alors dirigé vers les autres atouts de l’île, dont le Piton de la Fournaise. « L’île est un peu étrange ; imaginez, si vous le pouvez, l’image au ralenti d’une goutte qui tombe dans un liquide placide ; La Réunion ressemble un peu à l’éclaboussure qui en résulte », décrit-il. « C’est une île qui a été déchirée par une activité volcanique violente, découpée par des terrains d’agriculture, terrassée par l’urbanisation mais laissée avec un paysage délicieux ».
Et pour en revenir au volcan : « De la lave allant du noir au vert moisi, une épaisse forêt, une mer bleu marine et le rouge pétant des parasols des vendeurs de souvenirs ».
« Les falaises semblent avoir été faites, du moins conçues, comme un fromage suisse, et l’eau collectée est acheminée à travers des rivières et ruisseaux pour qu’elle puisse jaillir des falaises d’une manière très intéressante et amusante », tente-t-il d’expliquer à ses nombreux lecteurs du net.
Étrange, active, dormante où presque tout est quelque peu excentrique… Voilà ce que Max le globetrotteur retient et ce qui le fera, un jour, « explorer chaque centimètre de l’île ».