Né en 1928, il devient cadre de l’EER, Énergie électrique de La Réunion, ancêtre d’EDF, où il fait toute sa carrière. C’est à cette période qu’il entre dans le syndicalisme. D’abord membre du Syndicat indépendant de l’EER, le syndicat et lui s’affilient à la CFDT en 1968.
En début d’année suivante, il participe au congrès de l’Union Départementale CFDT et intègre le Bureau de l’organisation syndicale. Le 8 février 1969, Max Vidot est élu président de l’Union départementale CFDT.
Max Vidot est le dernier à occuper cette fonction de président, qui sera ensuite supprimée pour être remplacée par un Secrétaire général.
Max Vidot restera à la tête de la CFDT dix ans, de 1969 à 1979, avant d’être remplacé par Joachim Maillot, décédé il y a quelque temps. Pour Karl Maillot, l’actuel secrétaire général de la CFDT, le fait que Max Vidot ait dirigé le syndicat pendant 10 ans, soit plus de 2 mandats, « montre qu’il était apprécié des militants ».
Max Vidot a joué un rôle majeur dans l’histoire de ce syndicat en contribuant à le faire vivre et à le développer pour en faire une organisation dynamique et puissante qui s’est imposée dans le paysage syndical alors dominé par la CGTR et son leader Bruny Payet.
Depuis, la CFDT est devenue la première organisation syndicale à La Réunion. Une première place en grande partie due à Max Vidot et à ses camarades d’alors, estime Raoul Lucas, qui a rédigé [un ouvrage sur la CFDT à La Réunion]urlblank:https://www.zinfos974.com/Histoire-de-la-CFDT-Reunion-50-ans-d-action-syndicale-par-Raoul-Lucas_a130629.html .
Au titre de ses responsabilités syndicales, Max Vidot a également occupé de nombreuses fonctions dans diverses institutions et joué un rôle de premier plan dans la modernisation de La Réunion.
« Après Bruny Payet, décédé comme Max Vidot, nonagénaire, c’est une grande figure du mouvement syndical réunionnais contemporain qui s’en va », regrette Raoul Lucas.